Haut et Fort

Date de dernière mise à jour 23 Nov 2021

Sorti le 17 novembre, le dernier film de Nabil Ayouch Haut et Fort, est une réussite !

Nabil Yaouch n’a pas oublié les MJC de son enfance où il apprit à regarder le monde grâce aux idéaux de l’éducation populaire.

« La MJC était pour moi un temple, j’y ai appris à regarder le monde en pratiquant la danse, le chant, la musique…».

Ouverture culturelle, apprentissage de l’esprit critique, émancipation sont mis en avant dans son film. Tout naturellement le réalisateur a invité la CMJCF et son réseau à s’associer à la présentation et à la diffusion de Haut et Fort. Un film puissant, un véritable hymne à la liberté et à la jeunesse !

C’est, en partie, à la MJC de Sarcelles que Nabil Ayouch grandit. Il s’inspirera du projet d’éducation populaire des MJC pour fonder la Fondation Ali Zaoua et créer Les Étoiles Maroc, un centre culturel à Sidi Moumen dans la banlieue de Casablanca et le projet Positive School of Hip Hop. Ainsi, il permet aux jeunes Marocains de trouver des lieux d’expression et d’émancipation par la culture, des lieux où ils peuvent voir le monde et dessiner leur futur !   

Ce film qui se passe dans le centre culturel Les Étoiles de Sidi Moumen, renvoie la manière dont la jeunesse marocaine se réapproprie un mouvement culturel « le Hip Hop » pour s’émanciper des traditions familiales et religieuses et d’une société qui l’empêche de s’exprimer.

En compétition au Festival de Cannes 2021, le film a été présenté en avant-première en présence de membres du réseau francilien de MJC.

Pour Salah BELHOCINE – directeur fédéral de la MJC de Sainte Geniève des Bois : « Ce film présente divers intérêts pour les MJC et fait écho à la démarche éducative et aux projets que nous cherchons à développer avec nos publics jeunesses à travers la pratique des arts urbains. Haut et fort est un témoignage vibrant sur la puissance mouvement hip hop qui permet à la jeunesse marocaine de s’émanciper et de se libérer à travers le rap, la danse, le graffiti et le ghetto style »

Pour Louise SOULIE-DUBOL -professeure de danse dans des MJC franciliennes : « Haut et Fort est en parfaire résonance avec le mouvement du SocialbilART. Il met en lumière l’importance du « faire avec », de la nécessité du temps long, de prendre soin des enjeux multiples qui constituent un territoire… ».

Déjà à l’initiative d’un échange entre centres culturels marocains et des MJC, Nabil Yaouch et Ad Vitam production renouvellent une volonté de coopération et souhaiteraient s’appuyer sur le réseau des MJC pour diffuser le film « Haut et Fort » par le biais de projections débats et pourquoi pas développer des passerelles avec les structures et associations locales afin de permettre aux jeunes français et marocains de partager leur réalité et leur passion. N’hésitez pas à nous contacter pour avoir des informations complémentaires.

Merci à Salah Belhocine – directeur fédéral de la MJC de Sainte Geniève des Bois – et Louise Soulié-Dubol -chorégraphe et professeure de danse- pour leur participation à la rédaction de cet article.

Des-Infox – Lancement de l’outil d’éducation aux médias et à l’information des MJC !

Le 28 septembre, lors de la journée internationale de l’accès universel à l’information, nous avons lancé Des-Infox à la MJC Les Terrasses de Conflans-Sainte-Honorine (78) !


Des-Infox montre pleinement que les MJC agissent face aux maux de notre société et sont pleinement inscrites dans la complexité des enjeux contemporains. Pour rappel, il vise, par le renforcement de l’esprit critique, à permettre aux jeunes et aux adultes d’apprendre à déjouer les pièges des infox, enjeu essentiel de l’exercice de la citoyenneté. Des-Infox, n’est pas une exposition qui se vit par elle même, mais bel et bien un outil pédagogique qui nécessite d’être animé par des personnes formées à son utilisation.


Lors du lancement, une classe de seconde du Lycée Jules Ferry de la ville a été initiée à Des-Infox par l’équipe qui l’a conçu. Nous remercions chaleureusement, Nadia, Maïka, Evelyne, Bruno et Alain de s’être rendus disponibles pour participer à la présentation de l’outil. Madame Sancerni, présidente de la Cnaf, était présente et a montré un fort intérêt pour notre action d’éducation aux médias et à l’information. Elle a exprimé son souhait que chaque structure agrémentée puisse accueillir Des-Infox. Était également présente Madame Benoualid, conseillère numérique à la DILCRAH, qui a montré son vif intérêt pour l’outil. Sarah El Haïry, secrétaire d’État à la jeunesse et à l’engagement, ne pouvait pas être présente mais a tenu à manifester son soutien pour notre action via un message vidéo.


Durant cette journée, nous avons bénéficié d’une belle couverture médiatique avec la présence de la presse nationale et locale. Vous pouvez retrouver ici les différents articles : Libération, Le Parisien, La semaine en Île-de-France, et LFM radio.

Ceci est une belle reconnaissance pour le savoir faire de notre réseau !


Nous remercions tout particulièrement toute l’équipe de la MJC les Terrasses, pour son très bel accueil lors de cette journée, ainsi que la FRMJC Île-de-France pour sa participation à l’organisation.


Des-Infox a été conçu grâce au soutien financier du ministère de la Culture, du ministère de l’Éducation nationale de la jeunesse et des sports et de la Caisse nationale des allocations familiales.


Le déploiement de Des-Infox n’est pas fini !


Pour les réseaux intéressés nous allons relancer la fabrication d’exemplaires de Des-Infox.
Une formation nationale à l’utilisation de l’outil est prévue du 25 au 27 janvier 2022, à Paris.


N’hésitez pas contacter Raphaël pour savoir plus : rsouyris@cmjcf.fr
Pour recevoir Des-Infox dans votre MJC n’hésitez pas à contacter votre référent local, vous le trouverez ici : https://des-infox.com/faq

« Oser faire humanité ensemble »

Traduction de l’article paru dans le n°140 d’Infodienst (revue spécialisée allemande) de juillet 2021.


La Confédération des Maisons des Jeunes et de la Culture de France (CMJCF ) regroupe 650 structures culturelles de proximité et leurs fédérations qui mènent des projets éducatifs et culturels portés et construits par les acteurs eux-mêmes. Notre action éducative trouve son origine dans un contexte historique : Les MJC connaissent leur essor après la seconde guerre mondiale en même temps que d’autres mouvements d’éducation populaire, avec la volonté commune que cela ne se reproduise pas. Le “cela” indique, que des jeunes et moins jeunes aient pu être enrôlés malgré le fait qu’ils étaient très cultivés, instruits et diplômés. L’apport de connaissances théoriques ne suffit pas à faire humanité, si elle n’est pas mise au service des communs. C’est ce que nous nommons le travail culturel.


Ainsi, les MJC travaillent la culture dans une logique émancipatrice d’apprentissage de la citoyenneté au service de la transformation sociale. Elles axent leur projet d’éducation populaire dans le sillage de la déclaration des droits culturels de Fribourg: “le terme “culture” recouvre les valeurs, les croyances, les convictions, les langues, les savoirs et les arts, les traditions, institutions et modes de vie par lesquels une personne ou un groupe exprime son humanité et les significations qu’il donne à son existence et à son développement”. Pour cela, les MJC mènent des actions culturelles -ne se résumant pas à la simple chose artistique- pour que les jeunes puissent apprendre à faire avec l’autre et à le considérer tel qu’il est. Elles portent un projet éducatif intergénérationnel partant du principe que l’on ne s’éduque pas seul mais au contact des autres, entre jeunes et adultes. L’émancipation n’est pas se sortir du cadre commun et des liens qui préexistent entre les personnes pour disposer d’une liberté indéfinie mais de le considérer pour le transformer au service de la justice sociale et de la dignité humaine. Comprendre que nous ne pouvons être libres individuellement que si nous interagissons collectivement au sein d’un cadre commun.

Concrètement cela se fait dans une approche éducative et culturelle globale en lien avec des actions spécifiques comme les outils pédagogiques conçus par le réseau de la CMJCF. En 2015, alors que la France subit une période d’attentats, le projet Non à la Haine est déployé : une malle pédagogique accompagnant les jeunes pour qu’ils soient en mesure de trouver un langage adapté pour manifester leurs opinions et affects dans l’espace collectif en leur
donnant les clés de lecture du fonctionnement du monde pour “faire humanité ensemble”. Depuis son lancement, ce sont 100 000 jeunes bénéficiaires. Les modules de l’outil, qui interrogent les stéréotypes, sont très ancrés dans des pratiques culturelles. Comme par exemple l’atelier musique qui vient déconstruire les préjugés qu’ils peuvent avoir face aux différents styles de musique. Le dernier outil, Des-infox sur l’éducation aux médias à l’information permet aux jeunes d’avoir les moyens de se prémunir des infox et autres théories du complot.

De même, les MJC développent leurs propres projets culturels ancrés sur leurs territoires. Comme à Lyon où une MJC a développé Laisse tomber la haine, qui par la pratique théâtrale, la danse, la musique fait travailler les jeunes autour de leurs vécus. En Alsace, les MJC travaillent autour de spectacles traitant de la xénophobie, du repli sur soi et de l’intégrisme religieux pour enclencher des débats avec le public. En Normandie, une MJC utilise le théâtre pour faciliter l’intégration et l’apprentissage du français chez les réfugiés.

Passer par une forme artistique permet de prendre un certain recul sur le sujet, de sortir d’un aspect purement théorique et d’intégrer la dimension sensible. C’est ici tout le sens de l’éducation populaire que de partir du vécu des personnes pour construire un discours collectif et ainsi rendre accessible et facilement mobilisables des concepts qui aident à comprendre le monde pour construire une société plus juste, plus humaine.

Le PDF est téléchargeable ici : http://www.cmjcf.fr/wp-content/uploads/2021/09/2021-06-Article-Infodienst_CMJCF-Oser-faire-humanite-ensemble.pdf

[Par Mieke Dangendorf & Raphaël Souyris, animateurs du réseau national de la CMJCF]

Covid-19 – Aide aux employeurs et organisateurs de spectacles vivant

Le décret 2021-1178 institut l’aide temporaire aux employeurs organisateurs de spectacles vivants entrant dans le champ d’application du guichet unique pour le spectacle vivant (Guso) : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044039279

Synthèse :

Il concerne les collectivités territoriales de moins de 3 500 habitants et les structures de droit privé entrant dans le Guso.


Il a pour objet d’attribuer une aide aux employeurs pour le paiement de toutes ou d’une partie des cotisations et contributions dues au guichet unique afin de soutenir l’emploi.

L’aide attribuée dans la limite des plafonds :
-120€ max par déclaration unique simplifiée pour un artiste du spectacle ou technicien concourant au spectacle et par jour travaillé.
-600€ max par employeur sur toute la durée du dispositif.

L’aide s’applique pour les cotisations et contributions portants sur des déclarations datant du 1er juillet 2021 au 31 décembre 2021 et enregistrées au plus tard le 15 janvier 2022.

L’éducation populaire, passeurs de cultures

Date de dernière mise à jour 14 Sep 2021

De la pratique artistique aux parcours culturels, quel travail de la culture ?

La Confédération des MJC de France (CMJCF) avec le soutien du Réseau Rhône Ain Saône -union territoriale de MJC-MPT (R2AS), organise le 28 juillet de 11h à 19h une journée de rencontres d’’échanges au village du Festival Off à Avignon. Evénement gratuit, ouvert à toutes les personnes ! 

Les MJC sont des équipements culturels de proximité singuliers dans l’écosystème culturel. Elles sont un maillon essentiel dans l’accompagnement des pratiques artistiques et des parcours culturels. Elles construisent leurs actions sur les territoires, avec les habitants avec une grande diversité de partenaires.

Les MJC et leurs fédérations axent leur projet d’éducation populaire autour de la pratique culturelle. En cela, elles se reconnaissent dans la définition de la culture contenue dans la déclaration de Fribourg : « le terme « culture » recouvre les valeurs, les croyances, les convictions, les langues, les savoirs et les arts, les traditions, institutions et modes de vie par lesquels une personne ou un groupe exprime son humanité et les significations qu’il donne à son existence et à son développement ». Elles travaillent la culture dans une logique émancipatrice d’apprentissage de la citoyenneté au service de la transformation sociale.

Cette journée sera l’occasion d’échanger, sous la forme d’un débat participatif, autour de ces différents formats d’accompagnements et de coopération, de valoriser et questionner les méthodes d’interventions menés par et avec les MJC.

En plus des moments d’échange, les jeunes de la MJC Duchère (Lyon) présenteront leur spectacle Laisse Tomber la Haine. Ce projet est le fruit du travail des jeunes dans le cadre du festival BROUHAHAS ARTISTIQUES. Ils ont créé un spectacle autour de la thématique de la haine. Durant trois jours, répétitions, création, mise en  scène, écriture, chorégraphies et composition se sont enchaînées pour donner vie à un message fort porté par les jeunes. Le tout accompagné par la compagnie L’Octopus la danseuse Thaïs Desveronnieres du Collectif Librations, pour peindre un spectacle… haut en couleurs !

Programme de la journée : 

Lieux : Village du Off – 1 rue de l’école Avignon.

11h – 12h : La création audio-visuelle et les parcours artistiques – projections de courts métrages réalisés par les MJC.

15h30 – 17h : Débat participatif : L’éducation populaire passeur de cultures.

  • 1ère table : Quelle place pour les jeunes dans les projets artistiques ?
  • 2ème table : L’Accompagnement à la professionnalisation, quel format ?
  • 3ème table : Quelle place pour l’éducation populaire dans les politiques culturelles ?

17h30 – 18h30 : Spectacle Laisse Tomber la Haine.

18h30 – 19h30: Poursuite des échanges autour d’un verre.

Généralisation du pass Culture

Généralisation du pass Culture !

La CMJCF est partenaire du déploiement national du pass Culture.

Cette application permet aux jeunes à partir de 18 ans de bénéficier de 300€ pendant 24 mois pour pratiquer des activités artistiques et culturelles.

Les MJC et leurs Fédérations, sont éligibles et peuvent y inscrire leurs projets d’éducation populaire. Le pass Culture permet d’expérimenter de nouvelles manières d’accompagner les jeunes dans leur parcours artistiques et culturels et ainsi spécifier et légitimer l’action culture des MJC dans ce domaine. Il est également un moyen pour relancer l’activité des MJC à la rentrée après ces longs mois de fermeture et attirer de nouveaux publics.

👉Les MJC qui le souhaitent peuvent, en lien avec leur Fédération régionale, contacter les chargé∙s de développement territoriaux du pass Culture pour concevoir des propositions d’actions spécifiques.

Découvrir le pass Culture

Témoignage de Laura Mahé, directrice culturelle de l’Espace Malraux à Geipolsheim (67)   » Le pass Culture est un dispositif qui peut venir en soutien de notre travail de médiation culturelle. Pour qu’il s’inscrive dans nos démarches d’éducation populaire, nous allons travailler en réseau avec les équipes d’animation pour accompagner les jeunes dans leurs utilisation de leurs crédits. Il ne suffit pas de simplement inscrire ses activités sur l’application pour que les jeunes s’en emparent, mais au contraire faire de l’utilisation du pass la finalité d’un engagement des jeunes dans la conception d’une offre spécifique pour le pass Culture. Par exemple, nous prévoyons d’organiser au printemps 2022 un Bazar, pour lequel le pass Culture pourrait nous être utile pour faire venir des groupes de jeunes venant d’autres régions de la CMJCF. « 

Pour aller plus loin : 
Visionnez le webinaire de présentation que la CMJCF avait organisé en mars et téléchargez le document de présentation-webinaire du pass Culture

📓Annuaire des chargé∙s de développement du pass Culture dans vos régions
Auvergne Rhône-Alpes :
📩Jeanne Bélichard jeanne.belichard@passculture.app
Bourgogne Franche Comté :
📩Clément Lavault clement.lavault@passculture.app 
📩Chloé Stiefvater chloe.stiefvater@passculture.app
Bretagne :
📩Alexandre Delorme alexandre.delorme@passculture.app
Centre Val de Loire :
📩Julie Leroy julie.leroy@passculture.app
Grand-Est :
📩Barbara Merlo barbara.merlo@passculture.app 
📩Sarah Lang sarah.lang@passculture.app
Hauts-de-France :
📩Antoine Gateau-Sauvage antoine.gateausauvage@passculture.app
Île de France :
📩Laurène Taravella laurene.taravella@passculture.app 
📩Juliette Marchandise juliette.marchandise@passculture.app
Normandie :
📩Benjamin Durand benjamin.durand@passculture.app
Nouvelle-Aquitaine :
📩Valentine Pommier valentine.pommier@passculture.app
Occitanie :
📩Anaïs Prat anais.prat@passculture.app
PACA :
📩Roseline Faliph roseline.faliph@passculture.app
Pays de la Loire :
📩Stéphanie Auguin stephanie.auguin@passculture.app

Décret restreignant la pratique de la Danse

Dans le cadre des mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de la Covid19, la pratique de la danse n’est maintenant possible uniquement pour les professionnels et dans le cadre des formations délivrant un diplôme professionnalisant.

Texte du décret :

6° Les établissements d’enseignement artistique mentionnés au chapitre Ier du titre VI du livre IV de la deuxième partie du code de l’éducation et les établissements d’enseignement de la danse mentionnés au chapitre II du titre VI du livre IV de la deuxième partie du code de l’éducation sont autorisés à ouvrir au public, pour les seuls pratiquants professionnels et les formations délivrant un diplôme professionnalisant, et les établissements mentionnés à l’article L. 216-2 du code de l’éducation sont autorisés à ouvrir au public pour l’accueil des seuls élèves inscrits dans les classes à horaires aménagés, en série technologique sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse, en troisième cycle et en cycle de préparation à l’enseignement supérieur, lorsque les formations relevant du présent 6° ne peuvent être assurées à distance. Ces établissements et ceux de l’enseignement artistique relevant du spectacle vivant et des arts plastiques sont autorisés à accueillir des élèves mineurs dans les autres cycles et cursus, sauf pour la danse et l’art lyrique ;

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000043151004

Enquête flash culture #2

Mobilisation et Coopération Art et Culture contre la COVID-19 (MCAC) : mesurer l’impact de la crise sur l’économie et l’emploi dans le secteur des arts et de la culture

La CMJCF se mobilise, au côté de l’UFISC, ses organisations membres et plusieurs organisations, réseaux, fédérations, auprès des structures artistiques et culturelles et de l’ensemble des concitoyens pour faire face à l’extension et à l’impact de l’épidémie de COVID-19.

En avril dernier, cette Mobilisation et Coopération Art et Culture contre la COVID-19 lançait une grande enquête nationale sur l’impact de la crise sanitaire sur les acteurs artistiques et culturels et les mesures et accompagnements pour y faire face (dont les résultats sont consultables en ligne).
L’UFISC souhaite aujourd’hui approfondir collectivement, à l’aune de cette première enquête et de l’année écoulée, la connaissance commune des difficultés et des problématiques que les associations de notre réseaux rencontrent aujourd’hui.

C’est pourquoi nous participons à la diffusion et à la réalisation de cette seconde enquête flash, de rayonnement national et adressée à l’ensemble du champ culturel.

Aussi, nous vous invitons à prendre quinzaine de minutes pour répondre au questionnaire en ligne accessible au lien ci-dessous :

http://ufisc.org/politiques-publiques/63-documentation-coconstruction-des-politiques-publiques/404-enquete-flash-2-culture-vs-covid-404.html

Alors que l’année 2020 vient de s’achever, nous souhaitons désormais disposer d’indicateurs précis permettant la comparaison entre les exercices réalisés 2019 et 2020 des structures, afin de mesurer l’impact réel de la crise sur l’économie et l’emploi dans le secteur des arts et de la culture.

Les renseignements que vous nous donnerez permettront ainsi d’affiner nos arguments auprès des pouvoirs publics – gouvernement et collectivités – concernant les aides et dispositifs à poursuivre, à renforcer ou à réinventer pour maintenir notre secteur en activité à travers des remontées objectives et de terrain. Ils nous permettront également de poursuivre et de renforcer notre accompagnement au plus près des réalités de chacun !

Pour toutes questions ou informations complémentaires concernant cette enquête, vous pouvez nous contacter directement ou envoyer un message à : enquetecovid19@ufisc.org

Nous vous remercions vivement pour votre implication !

Dispositifs d’accompagnement des acteurs de la culture

Date de dernière mise à jour 21 Jan 2021

Communiqué du Ministère de la Culture :

Prolongation des dispositifs transversaux et sectoriels d’accompagnement économique des acteurs du monde de la culture publié le 17 janvier 2020 :

“Au lendemain de la conférence de presse du Premier ministre annonçant la généralisation du couvre-feu à 18h, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, ont réuni le 15 janvier par visioconférence l’ensemble des secteurs de la Culture (spectacle vivant, arts visuels, musées et monuments historiques, cinéma, livre et médias locaux) afin de préciser les conditions d’accompagnement économique durant cette période.

Devant ce nouveau chapitre de l’épidémie, la ministre de la Culture a rappelé le travail en cours avec les professionnels de la Culture, pour bâtir un modèle « résilient » de fonctionnement des lieux culturels. Ce modèle reposera d’une part sur des étapes de réouverture graduée et d’autre part sur des protocoles sanitaires adaptables. L’enjeu est de permettre, lorsque la phase aiguë de la crise sanitaire sera terminée, de pouvoir rouvrir les lieux culturels et, progressivement, de revenir à un fonctionnement normal.

Dans cette attente, les deux ministres ont rappelé que l’Etat, comme il l’a fait depuis le début de la crise, continuerait à soutenir et à accompagner les acteurs culturels aussi longtemps que la crise sanitaire durerait.

Bruno Le Maire a précisé que les mesures d’aides transversales existantes, qui bénéficient aux secteurs protégés et notamment à la Culture dont les secteurs relèvent des listes S1 et S1 bis, seraient prolongées et améliorées dans ce contexte.

Le fonds de solidarité a été amélioré et bénéficie à toutes les entreprises fermées administrativement, sans critère de taille ; il permet une indemnisation des pertes de chiffre d’affaires correspondant à 20 % du chiffre d’affaires mensuel dans la limite de 200.000 € par mois (avec pour référence le chiffre d’affaires de décembre 2019 ou le chiffre d’affaires mensuel moyen de 2019).

Par ailleurs, toutes les entreprises – dont celles de la Culture – qui ne ferment pas mais qui subissent une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % (secteur S1) ou de plus de 70% (secteur S1 et S1 bis), peuvent bénéficier d’une indemnisation de leurs pertes de chiffres d’affaires correspondant respectivement à 15 % ou 20% du chiffre d’affaire mensuel dans la limite de 200.000 € par mois.

Le formulaire de demande au titre du mois de décembre vient d’être mis en ligne ce jour sur le site www.impots.gouv.fr.

En outre, le Gouvernement a décidé de créer une aide complémentaire permettant d’indemniser le solde de charges fixes non absorbables en raison du faible niveau d’activité. L’aide prendra en charge 70% des charges fixes non couvertes par d’autres produits. Elle est ouverte aux entreprises fermées, du secteur S1 et S1 bis, dont le chiffre d’affaires est supérieur à 1 M€ par mois ou 12 M€ par an. Elle est plafonnée à 3 M€ sur la période de janvier à juin 2021. L’entreprise devra solliciter d’abord l’aide du fonds de solidarité, puis l’aide complémentaire (qui tiendra compte de toutes les aides déjà reçues : fonds de solidarité, exonérations de charges sociales, remise de loyer par le bailleur, aides sectorielles).

Les exonérations de charges sociales patronales comme la mesure de compensation des charges sociales salariales créée en fin d’année 2020 permettant de les couvrir dans la limite de 20% de la masse salariale continueront également de bénéficier aux entreprises culturelles de moins de 250 salariés (secteurs S1 et S1bis) qui subissent une fermeture administrative totale ou partielle ou une perte de CA d’au moins 50%. Cet effort inédit permet de couvrir totalement le poids des charges sociales pour les entreprises. Par ailleurs, si l’entreprise ne fait pas directement l’objet d’une restriction d’ouverture mais qu’elle a perdu plus de 50% de son chiffre d’affaires, elle pourra continuer à solliciter une remise de cotisations dues.

Pour ces mêmes entreprises (secteurs S1 et S1bis), l’activité partielle sans reste à charge pour l’employeur sera maintenue en janvier et février 2021. Ce dispositif sera prolongé dans les mêmes conditions jusqu’au 30 juin pour les entreprises fermées administrativement et pour celles devant faire face à une baisse de chiffre d’affaires de plus de 80%. Pour les entreprises qui ne font pas l’objet d’une fermeture administrative et qui connaissent une baisse de chiffre d’affaires inférieure à 80%, les entreprises continueront de bénéficier de l’activité partielle avec un reste à charge de 15% jusqu’au 31 mars. Enfin, à partir du 1er avril, le reste à charge de 15% pourra être maintenu pour ces mêmes entreprises si un accord de branche ou d’entreprise a été conclu pour permettre la mise en œuvre de l’activité partielle de longue durée ; le reste à charge passera à 40% en l’absence d’accord.

Enfin, à compter de janvier, faisant suite à un accord avec la Fédération bancaire française, toute entreprise qui le demande, quel que soit son secteur, pourra bénéficier d’un différé d’amortissement d’une année supplémentaire pour le remboursement du capital du prêt garanti par l’Etat (PGE), soit une période de différé totale de 2 ans sur le capital. Le remboursement des intérêts reprendra pendant la deuxième année. La durée totale du PGE ne pourra excéder 6 ans. Les taux d’intérêt de remboursement demeureront compris entre 1 et 2,5% pour les PME selon la durée d’amortissement retenue par l’entreprise, coût de la garantie de l’Etat compris.

Roselyne Bachelot-Narquin a précisé qu’en complément des mesures d’aides transversales, les dispositifs spécifiques mis en place pour la Culture, pour chaque secteur, qu’il s’agisse des aides aux entreprises ou aux personnes (fonds de sauvegarde, fonds d’urgence, dispositifs d’indemnisation) seront également prolongés et, le cas échéant, adaptés, avec une attention particulière à la préservation de l’emploi artistique et culturel, aux artistes et aux auteurs.”

Annulations de spectacles et programmations

Date de dernière mise à jour 21 Jan 2021

Le Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles (Syndeac) a récemment officialisé la ligne construite par ses adhérents, accompagnée de la communication faite par le ministère de la Culture. Il a pensé qu’une note pratique pouvait être utile. Bien-sûr, elle pourra paraître trop didactique, voire évidemment inutile pour les plus expérimentés, mais toutes et tous n’ont pas la même pratique de la situation terrible que nous traversons. Ce sont ceux-là, celles-ci, que le SYNDEAC se propose d’accompagner.

Source: https://www.syndeac.org/annulations-et-programmations-10996/