Assemblée Générale Ordinaire du 11 juin 2022

convergence 1000 MJC

Samedi 11 juin 2022, les représentants et représentantes de l’ensemble des Fédérations régionales se sont réunies à Paris, accueillies par la MJC Mercœur, pour tenir leur Assemblée Générale Ordinaire de l’année 2021.

La validation des rapports 2021 et des moyens à venir

Si l’enjeu était de valider les rapports annuels de l’association, rapport moral du président, rapport financier et de présenter le rapport d’activité, il s’agissait également de se projeter dans l’avenir. La présentation du budget prévisionnel et d’un premier travail sur le montant des cotisations éclairaient les moyens d’actions pour l’avenir.

Une Feuille de route pour MJC de France

Mais il s’agissait aussi de voter les orientations de MJC de France, que la déclaration adoptée à Nancy le 30 avril, invitait à formuler sous la forme « d’une feuille de route définissant les objectifs à court, moyen et long terme pour le réseau des 1000 MJC de France et les moyens à mobiliser pour y parvenir».

Ce projet de feuille de route a été travaillée, par l’équipe nationale, le Conseil d’administration élargi et les cadres régionaux, à partir des 76 enjeux formulés, priorisés et articulés entre les différentes échelons du réseau, du local au national, dans les ateliers de Port Leucate. Il en est ressorti 5 Orientations transversales, qui viennent croiser les enjeux thématiques, et qui constituent des engagements réciproques pour les prochaines années et déclinés comme suit :

Favoriser les parcours d’engagement, à tous les niveaux, de l’association locale à la tête de réseau national et ouvrir et rendre accessible à toutes et à tous les lieux de gouvernance

Pour favoriser les parcours d’engagement à tous les niveaux, nous nous engageons à :

  • Renouveler les pratiques (notamment dans les modalités des lieux de réunions et de décisions) afin de permettre des parcours d’engagement à toutes les échelles, et qui permettent à toutes et tous de participer de la gouvernance du projet et de la structure, avec une attention particulière pour les jeunes.
  • Favoriser la diversité des parcours d’engagement, à l’interne et à l’externe, en travaillant les modes d’accueil, d’accompagnement des bénévoles, et en pensant la formation conjointe des acteurs du réseau, pour qualifier l’intervention et renforcer la capacité de portage de la parole politique.
  • Renforcer la place des jeunes, en faisant des expériences collectives de lieux de découverte et en utilisant les espaces collectifs existants comme lieux d’expérimentation de la vie démocratique.

Se connaître pour mieux se faire reconnaître : factualiser, valoriser, évaluer

Pour expliciter les caractéristiques de l’ « ADN » partagé par toutes les associations qui adhèrent à un réseau de MJC, nous nous engageons à :

  • Factualiser : tenir compte de la réalité des pratiques des acteurs de notre réseau et de l’expérience de nos publics et de nos partenaires en se dotant d’outils d’observation du fonctionnement de notre réseau pour illustrer le projet des MJC de façon concrète.
  • Mettre en valeur : construire une marque « forte » – susceptible de reposer sur une charte ou un label par exemple – et des outils de communication partagés pour développer la notoriété des MJC et faciliter les coopérations au sein du réseau et au-dehors.
  • Évaluer : adhérer à un réseau de MJC, c’est faire le choix de réunir les conditions d’expression du projet des MJC au sein de son association – il est important de prendre le pouls d’une telle démarche pour accompagner les acteurs qui rencontrent des difficultés et susciter la confiance de nos partenaires et publics sur la vitalité de notre projet.

Développer l’animation du réseau national au service du développement des fédérations régionales

Pour faire de l’animation du réseau national un levier de développement pour les fédérations régionales, nous nous engageons à :

  • Initier et inventer des espaces de coopération dynamiques permettant la création, l’innovation, le partage d’expériences entre pairs à tous les niveaux que ce soit par le biais de visites inspirantes, ou d’interactions dynamiques.
  • Défendre la reconnaissance du fait fédératif à l’interne en expliquant le fonctionnement du réseau, ses principes de subsidiarité et facilitant la mise en relation des membres.
  • Construire des positionnements nationaux ancrés dans les pratiques et les expérimentations menées régionalement et localement.
  • Mener un travail de veille externe permettant la construction de stratégies communes du réseau MJC face aux  changements sociétaux et aux évolutions des politiques publiques.

Défendre la place des MJC comme actrices de la co-construction des politiques publiques nationales et territoriales

Pour affirmer l’attachement des MJC à la co-construction des politiques publiques et influer sur ces dernières, nous nous engageons à :

  • Outiller les réseaux régionaux pour accompagner les associations et les collectivités dans l’objectif de nouer des partenariats de long terme autour de projet de territoire en privilégiant le conventionnement. En mutualisant les outils, en valorisant nos pédagogies, en faisant un état des lieux des pratiques, en partageant les expériences, en recourant à de l’expertise qu’elle soit interne ou externe, y compris issue d’autres acteurs associatifs.
  • Travailler à rééquilibrer les rapports entre associations et pouvoirs publics en sensibilisant les élus au projet MJC et en tissant des liens réguliers avec les partenaires institutionnels, élus et financeurs. Pour permettre à ces derniers de mieux percevoir les MJC comme des associations porteuses de solutions.
  • Construire et porter un plaidoyer qui défende le fait associatif et repolitise les enjeux de l’éducation populaire. Pour cela défendre ardemment le fait associatif que nos associations ne soient pas reléguées au simple rang d’opératrices et faire évoluer les institutions et leur corpus légal dans une direction plus proche de nos valeurs du niveau local au niveau européen.

Penser les métiers de l’éducation populaire et les formations nécessaires à la mise en œuvre du projet de MJC de France

Pour imaginer les métiers des MJC et les formations qui y conduisent, nous nous engageons à :

  •  Valoriser les métiers, donner à voir leurs finalités pour contribuer à les rendre attractifs.
  • Interroger les enjeux institutionnels de la formation et recenser les besoins en termes d’emploi et de formations. Pour cela, travailler le besoin d’éducateurs populaires dans les MJC, interroger la manière de former les cadres de notre réseau en explorant les alliances possibles. Mettre en travail la question de l’emploi fédéral comme levier ou non du développement du projet associatif local.
  • Agir sur les référentiels de formation pour qu’ils intègrent les besoins spécifiques des MJC.

Ces cinq orientations donneront lieu à un travail d’opérationnalisation par le Conseil d’administration et les cadres régionaux dès la rentrée de septembre, afin de dessiner une organisation qui permette à l’ensemble du réseau de se mettre au travail collectivement.

L’engagement pris depuis les début de la Convergence de doter les 1000 MJC d’une nouvelle tête de réseau national avec une feuille de route ancrée dans les enjeux formulés par les Maisons et leurs fédérations se concrétise ici afin de construire, de porter et d’accompagner le projet d’éducation populaire des MJC sur l’ensemble du territoire.

Assemblée Générale Extraordinaire du 30 avril 2022 !

convergence 1000 MJC

Date de dernière mise à jour 04 Juin 2022

Logo Convergence

« Ce samedi 30 avril, les représentantes et représentants des seize réseaux régionaux des Maisons des Jeunes et de la Culture issus de la CMJCF et de AIR MJC se sont retrouvés à Nancy pour une assemblée générale extraordinaire à plusieurs titres.

Extraordinaire par le fait que se sont rassemblés des représentants de toutes les fédérations et réseaux des Maisons des Jeunes et de la Culture de France (CMJCF et FFMJC) séparés depuis plus de 50 ans.

Extraordinaire, car il aura fallu à peine plus d’un an et demi pour transformer ce que, selon nos regards, nous pouvions voir comme une obligation, une nécessité, voire  une contrainte, en une dynamique collective visant à constituer la tête de réseau unique des 1000 MJC de France.

Extraordinaire de par l’investissement de l’ensemble des acteurs de cette aventure humaine, que ce soit les membres du comité de pilotage national de la convergence, les cadres régionaux et l’équipe nationale.

«Ce 30 avril, MJC de France, l’éduc pop en mouvement, est née.

Les défis pour les MJC sont immenses, mais elles sont désormais unies pour les relever.»

Thierry BOS, Président.

Un début en fanfare

L’assemblée générale a débuté au son de la Fanfaronne, la fanfare issue de la MJC Lillebonne, qui a mené les 120 participants de la place Stanislas au Musée-Aquarium de Nancy qui accueillait le rassemblement.  Une déambulation durant laquelle les militants des MJC arboraient fièrement plumes et panneaux reprenant les slogans de la campagne de communication de la rentrée 2021 : « MJC faites vous du lien », « Des lieux essentiellement essentiels », « MJC le réel est relationnel », « MJC déclencheuses d’en[vies] » ou « MJC laissez vous contaminer ».

Photo fanfare
Déambulation en fanfare

Poser les bases

La déclaration adoptée samedi a porté les ambitions communes des membres de ce nouveau réseau national :

« Nous, représentantes et représentants des seize réseaux régionaux regroupant les 1 000 MJC de France, réunis à Nancy le 30 avril 2022, affirmons notre volonté  de construire un nouvel espace confédéral commun afin de porter l’ambition de l’ensemble du réseau face aux défis qui se posent en matière de jeunesse, de culture, de citoyenneté et de vie sociale et associative. »

Extrait de la Déclaration de MJC de France

Elle s’articule en cinq points :

  • Notre ambition : répondre aux enjeux du XXIème siècle,
  • Les Maisons des Jeunes et de la Culture au plus près des citoyens et des citoyennes
  • Le choix d’une structuration régionale
  • Une tête de réseau national renouvelée et réaffirmée
  • Définir ensemble les orientations stratégiques
La Déclaration de MJC de France

Faire que toutes et tous participent à la gouvernance

L’AGE a adopté les nouveaux statuts et le règlement intérieur de la tête de réseau national. Ces statuts permettent désormais à l’ensemble des seize réseaux régionaux de participer à la gouvernance du projet en les regroupant au sein de collèges régionaux qui constituent le conseil d’administration.

Il faudra encore être un tout petit peu patient pour que ces nouveaux statuts s’appliquent car la CMJCF étant une association reconnue d’utilité publique, nous attendons l’aval du Ministère de l’Intérieur sur cette nouvelle mouture…

Les statuts sont précédés d’un préambule qui rappelle les objectifs communs :

  • favoriser l’autonomie, l’émancipation, l’épanouissement et la prise de responsabilités des personnes pour participer à la construction d’une société plus solidaire par l’éducation et la culture,
  • viser à ce que toutes et tous deviennent des citoyens actifs, des citoyennes actives, et responsables d’une communauté vivante,
  • promouvoir les initiatives et actions avec et pour les jeunes,
  • animer des lieux d’expérimentation, d’innovations sociales et de pratiques citoyennes propres à faire vivre les valeurs de la République,
  • respecter le pluralisme des idées sans attache à un parti, un mouvement politique ou syndical, une confession,
  • garantir le principe de laïcité,
  • encourager le dialogue et le débat dans le respect des convictions personnelles,
  • agir pour la reconnaissance et la promotion des droits culturels des individus.

Réaffirmer l’importance de la co-construction des politiques publiques

L’assemblée générale s’est conclue par l’organisation d’une table-ronde « Rôle et fonction des têtes de réseaux dans la co-construction des politiques publiques » avec la participation de Mathieu Klein, Maire de Nancy et Président de la Métropole du Grand Nancy ; Catherine Gyarmaty, Présidente de l’Union locale des MJC de Nancy ; Chaynesse Khirouni, Présidente du Conseil Départemental de Meurthe et Moselle ; Alain Berceaux, Président de la Fédération Départementale des MJC de Meurthe et Moselle ; Valérie Debord, Vice-présidente de la région Grand Est et Jean-Yves Macé, Président de la Fédération régionale des MJC de Lorraine.

L’animation était assurée par Patrick Chenu, directeur général de la CMJCF.

Le débat a permis d’explorer les conditions qui permettent cette co-construction entre associations et collectivités et d’en mesurer les plus-values réciproques.

Assemblée générale extraordinaire MJC de France
Table ronde « Rôle et fonction des têtes de réseaux dans la co-construction des politiques publiques« 

A Lillebonne, finir la journée tout en symbole

Accueillis à la MJC Lillebonne, une maison emblématique du centre-ville, les participants ont fêté cet évènement autour d’un apéritif offert par la Ville de Nancy, que nous remercions, et d’un buffet local du traiteur Alabanane, partenaire régulier de la MJC.

Ils ont ensuite assisté à la signature officielle de la Déclaration de MJC de France, spécialement imprimée à l’ancienne par l’Imprimerie Bâtard, installée dans les locaux de Lillebonne.

En effet, la Déclaration a été composée manuellement par Gaëtan et Pauline, typographes militants et autodidactes, caractères après caractères pendant près de 4 jours, puis elle a été roulée sur « La Simone » et signée par l’ensemble des représentants et représentantes des Fédérations régionales. Un exemplaire paraphé et accompagné d’une plaque commémorative a été remis à chacun et chacune d’entre eux et elles, en symbole de cette unité pérenne d’un réseau de 1 000 Maisons !

Signature de la déclaration de MJC de France par les représentant.es des Fédérations régionales de MJC
Signature de La Déclaration de MJC de France par les représentant.es des 16 Fédérations Régionales

Communiqué sur la mise en œuvre du « pass sanitaire »

Bannière communiqué pass sanitaire

Les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place de nouvelles mesures sanitaires qui s’appliquent progressivement entre le 9 août et le 30 septembre 2021 pour lutter contre la propagation de l’épidémie de COVID-19.

A la demande de plusieurs fédérations régionales de nos réseaux, le bureau de la CMJCF et la coprésidence de AIR MJC ont réalisé un communiqué commun à destination des bénévoles et des professionnels des fédérations et des MJC précisant notre position sur la mise en œuvre du « pass sanitaire ».

Pour rappel, il vient en appui à la FAQ également diffusé sur le site : lien vers l’article FAQ

Enquête flash culture #2

Mobilisation et Coopération Art et Culture contre la COVID-19 (MCAC) : mesurer l’impact de la crise sur l’économie et l’emploi dans le secteur des arts et de la culture

La CMJCF se mobilise, au côté de l’UFISC, ses organisations membres et plusieurs organisations, réseaux, fédérations, auprès des structures artistiques et culturelles et de l’ensemble des concitoyens pour faire face à l’extension et à l’impact de l’épidémie de COVID-19.

En avril dernier, cette Mobilisation et Coopération Art et Culture contre la COVID-19 lançait une grande enquête nationale sur l’impact de la crise sanitaire sur les acteurs artistiques et culturels et les mesures et accompagnements pour y faire face (dont les résultats sont consultables en ligne).
L’UFISC souhaite aujourd’hui approfondir collectivement, à l’aune de cette première enquête et de l’année écoulée, la connaissance commune des difficultés et des problématiques que les associations de notre réseaux rencontrent aujourd’hui.

C’est pourquoi nous participons à la diffusion et à la réalisation de cette seconde enquête flash, de rayonnement national et adressée à l’ensemble du champ culturel.

Aussi, nous vous invitons à prendre quinzaine de minutes pour répondre au questionnaire en ligne accessible au lien ci-dessous :

http://ufisc.org/politiques-publiques/63-documentation-coconstruction-des-politiques-publiques/404-enquete-flash-2-culture-vs-covid-404.html

Alors que l’année 2020 vient de s’achever, nous souhaitons désormais disposer d’indicateurs précis permettant la comparaison entre les exercices réalisés 2019 et 2020 des structures, afin de mesurer l’impact réel de la crise sur l’économie et l’emploi dans le secteur des arts et de la culture.

Les renseignements que vous nous donnerez permettront ainsi d’affiner nos arguments auprès des pouvoirs publics – gouvernement et collectivités – concernant les aides et dispositifs à poursuivre, à renforcer ou à réinventer pour maintenir notre secteur en activité à travers des remontées objectives et de terrain. Ils nous permettront également de poursuivre et de renforcer notre accompagnement au plus près des réalités de chacun !

Pour toutes questions ou informations complémentaires concernant cette enquête, vous pouvez nous contacter directement ou envoyer un message à : enquetecovid19@ufisc.org

Nous vous remercions vivement pour votre implication !

UrgencESS

image-article-plateforme-Finances et Trésorerie

Le fonds dédié aux associations et entreprises de l’ESS de 1 à 10 salariés

Le secrétariat d’État chargé de l’économie sociale, solidaire et responsable lance un fonds de
3O millions d’euros spécialement dédié au soutien aux petites associations employeuses et entreprises de l’ESS de 1 à 10 salariés. L’aide sera comprise entre 5000 € et 8000 €. Elle doit leur permettre de poursuivre leur activité pendant la crise, de financer les emplois de leurs salariés et de pallier les difficultés liées à la trésorerie.

Un numéro vert a été ouvert au 0 806 000 245.

Pour une demande en ligne https://www.urgence-ess.fr/ .

Rappel : n’oubliez pas l’assistant sur le site de la banque des territoires pour déterminer l’aide adaptée à votre association : https://www.banquedesterritoires.fr/assistant-projet-plan-ess

Dispositifs d’accompagnement des acteurs de la culture

Date de dernière mise à jour 21 Jan 2021

Communiqué du Ministère de la Culture :

Prolongation des dispositifs transversaux et sectoriels d’accompagnement économique des acteurs du monde de la culture publié le 17 janvier 2020 :

“Au lendemain de la conférence de presse du Premier ministre annonçant la généralisation du couvre-feu à 18h, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, ont réuni le 15 janvier par visioconférence l’ensemble des secteurs de la Culture (spectacle vivant, arts visuels, musées et monuments historiques, cinéma, livre et médias locaux) afin de préciser les conditions d’accompagnement économique durant cette période.

Devant ce nouveau chapitre de l’épidémie, la ministre de la Culture a rappelé le travail en cours avec les professionnels de la Culture, pour bâtir un modèle « résilient » de fonctionnement des lieux culturels. Ce modèle reposera d’une part sur des étapes de réouverture graduée et d’autre part sur des protocoles sanitaires adaptables. L’enjeu est de permettre, lorsque la phase aiguë de la crise sanitaire sera terminée, de pouvoir rouvrir les lieux culturels et, progressivement, de revenir à un fonctionnement normal.

Dans cette attente, les deux ministres ont rappelé que l’Etat, comme il l’a fait depuis le début de la crise, continuerait à soutenir et à accompagner les acteurs culturels aussi longtemps que la crise sanitaire durerait.

Bruno Le Maire a précisé que les mesures d’aides transversales existantes, qui bénéficient aux secteurs protégés et notamment à la Culture dont les secteurs relèvent des listes S1 et S1 bis, seraient prolongées et améliorées dans ce contexte.

Le fonds de solidarité a été amélioré et bénéficie à toutes les entreprises fermées administrativement, sans critère de taille ; il permet une indemnisation des pertes de chiffre d’affaires correspondant à 20 % du chiffre d’affaires mensuel dans la limite de 200.000 € par mois (avec pour référence le chiffre d’affaires de décembre 2019 ou le chiffre d’affaires mensuel moyen de 2019).

Par ailleurs, toutes les entreprises – dont celles de la Culture – qui ne ferment pas mais qui subissent une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % (secteur S1) ou de plus de 70% (secteur S1 et S1 bis), peuvent bénéficier d’une indemnisation de leurs pertes de chiffres d’affaires correspondant respectivement à 15 % ou 20% du chiffre d’affaire mensuel dans la limite de 200.000 € par mois.

Le formulaire de demande au titre du mois de décembre vient d’être mis en ligne ce jour sur le site www.impots.gouv.fr.

En outre, le Gouvernement a décidé de créer une aide complémentaire permettant d’indemniser le solde de charges fixes non absorbables en raison du faible niveau d’activité. L’aide prendra en charge 70% des charges fixes non couvertes par d’autres produits. Elle est ouverte aux entreprises fermées, du secteur S1 et S1 bis, dont le chiffre d’affaires est supérieur à 1 M€ par mois ou 12 M€ par an. Elle est plafonnée à 3 M€ sur la période de janvier à juin 2021. L’entreprise devra solliciter d’abord l’aide du fonds de solidarité, puis l’aide complémentaire (qui tiendra compte de toutes les aides déjà reçues : fonds de solidarité, exonérations de charges sociales, remise de loyer par le bailleur, aides sectorielles).

Les exonérations de charges sociales patronales comme la mesure de compensation des charges sociales salariales créée en fin d’année 2020 permettant de les couvrir dans la limite de 20% de la masse salariale continueront également de bénéficier aux entreprises culturelles de moins de 250 salariés (secteurs S1 et S1bis) qui subissent une fermeture administrative totale ou partielle ou une perte de CA d’au moins 50%. Cet effort inédit permet de couvrir totalement le poids des charges sociales pour les entreprises. Par ailleurs, si l’entreprise ne fait pas directement l’objet d’une restriction d’ouverture mais qu’elle a perdu plus de 50% de son chiffre d’affaires, elle pourra continuer à solliciter une remise de cotisations dues.

Pour ces mêmes entreprises (secteurs S1 et S1bis), l’activité partielle sans reste à charge pour l’employeur sera maintenue en janvier et février 2021. Ce dispositif sera prolongé dans les mêmes conditions jusqu’au 30 juin pour les entreprises fermées administrativement et pour celles devant faire face à une baisse de chiffre d’affaires de plus de 80%. Pour les entreprises qui ne font pas l’objet d’une fermeture administrative et qui connaissent une baisse de chiffre d’affaires inférieure à 80%, les entreprises continueront de bénéficier de l’activité partielle avec un reste à charge de 15% jusqu’au 31 mars. Enfin, à partir du 1er avril, le reste à charge de 15% pourra être maintenu pour ces mêmes entreprises si un accord de branche ou d’entreprise a été conclu pour permettre la mise en œuvre de l’activité partielle de longue durée ; le reste à charge passera à 40% en l’absence d’accord.

Enfin, à compter de janvier, faisant suite à un accord avec la Fédération bancaire française, toute entreprise qui le demande, quel que soit son secteur, pourra bénéficier d’un différé d’amortissement d’une année supplémentaire pour le remboursement du capital du prêt garanti par l’Etat (PGE), soit une période de différé totale de 2 ans sur le capital. Le remboursement des intérêts reprendra pendant la deuxième année. La durée totale du PGE ne pourra excéder 6 ans. Les taux d’intérêt de remboursement demeureront compris entre 1 et 2,5% pour les PME selon la durée d’amortissement retenue par l’entreprise, coût de la garantie de l’Etat compris.

Roselyne Bachelot-Narquin a précisé qu’en complément des mesures d’aides transversales, les dispositifs spécifiques mis en place pour la Culture, pour chaque secteur, qu’il s’agisse des aides aux entreprises ou aux personnes (fonds de sauvegarde, fonds d’urgence, dispositifs d’indemnisation) seront également prolongés et, le cas échéant, adaptés, avec une attention particulière à la préservation de l’emploi artistique et culturel, aux artistes et aux auteurs.”

Synthèse des aides à mobiliser (LMA)

Date de dernière mise à jour 21 Jan 2021

Face à la multiplication des dispositifs, des aides et des ressources mis à disposition des associations et devant la diversité des acteurs impliqués, le Mouvement Associatif propose ce document répertoriant les aides financières et réglementaires au niveau national et régional. Cela pourra faciliter la recherches d’aides selon les secteurs et les territoires. Ce document propose aussi un onglet dédié aux aides mises en place qui ne correspondent pas aux associations ou bien dont les critères d’éligibilité écartent des pans entiers du secteur associatif.