Foire aux questions sur le passe vaccinal dans les MJC et les derniers protocoles

Mise à jour au 26 janvier 2022

Avec la loi n° 2022-46 du 22 janvier 2022 et le décret d’application n°2022-51 du 23 janvier 2022, les pouvoirs publics ont transformé le passe sanitaire en vigueur depuis le 9 août 2021 pour accéder à certains lieux et pratiquer certaines activités en passe vaccinal – a priori, les nouvelles dispositions restent en vigueur jusqu’au 31 juillet 2022. Avant d’aller plus loin, nous vous invitons à prendre connaissance les protocoles et la foire aux questions de la direction de la jeunesse, l’éducation populaire et la vie association (DJEPVA) ainsi que les ressources mises à votre disposition par Hexopée, le syndicat employeur des métiers de l’animation et nous vous proposons ci-dessous un récapitulatif de l’évolution de la réglementation pour lutter contre la crise sanitaire.

En quoi consiste le passe vaccinal ?

Le passe vaccinal est contrôlé à partir de 16 ans – seul le passe sanitaire est contrôlé pour les personnes de 12 à 15 ans. Comme le passe sanitaire, le passe vaccinal prend la forme d’un QR code à présenter au format numérique – via l’application TousAntiCovid – ou papier qui atteste de l’un des éléments de preuve suivants :

  • Un schéma vaccinal complet qui comprend une dose de rappel avec un vaccin à ARN messager…
    • …7 mois* après la 2ème injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca)
    • …2 mois après l’injection pour les vaccins à une seule injection (Johnson & Johnson),
    • …6 mois après l’infection pour les personnes ayant contracté le Covid19,
  • Un certificat de rétablissement au Covid19 – c’est à dire le résultat positif d’un test RT-PCR ou antigénique de plus de 10 jours et de moins de 6 mois,
  • Un certificat de contre-indication médicale à la vaccination.

A noter : il n’y a aucune démarche à faire pour transformer un passe sanitaire en passe vaccinal mais il est nécessaire de mettre à jour l’application « TousAntiCovid Vérif » pour le contrôler.

Par ailleurs, un pass vaccinale « temporaire » peut être délivré aux personnes qui ont effectué une 1ère injection dans un délai compris entre 4 semaines et 4 mois avant le 15 février 2022 – ainsi, ils ont la possibilité d’accéder aux lieux contrôlés par le passe vaccinal à titre dérogatoire à la condition de présenter un test négatif RT-PCR ou antigénique.

*Attention : à partir du 15 février 2022, le délai pour la dose de rappel est réduit à 4 mois pour les vaccins à double injection.

Où contrôle-t-on le passe vaccinal ?

Le passe vaccinal remplace le passe sanitaire dans tous les lieux dont l’accès est contrôlé depuis le 9 août 2021 et les situations dérogatoires à la présentation d’un passe sanitaire (ex. les accueils périscolaires, le soutien à la parentalité, les activités d’accompagnement et d’animation de la vie sociale dans les structures agréées, etc.) s’appliquent aussi pour le passe sanitaire avec quelques exceptions :

  • Un passe sanitaire est suffisant pour accéder aux établissements médicaux ou médico-sociaux,
  • Un test RT-PCR ou antigénique est suffisant pour prendre les transports inter-régionaux en cas de motif impérieux d’ordre familial ou de santé,
  • Aucun test pour accéder aux services urgences ou prendre les transports inter-régionaux en cas d’urgence.

Par ailleurs, les préfectures ont la possibilité de maintenir temporairement le passe sanitaire lorsque les circonstances locales le justifient.

Tous les salariés, les prestataires, les intérimaires, les sous-traitants, les volontaires et les bénévoles qui interviennent dans un lieu ou assurent une activité dont l’accès est contrôlé par le passe vaccinal sont concernés sauf s’ils travaillent en dehors des horaires d’ouverture au public et/ou des espaces d’accueil du public.

Quelles autres dispositions ont évolué depuis le 30 septembre 2021 ?

Résumé de l'évolution des dispositions depuis le 30 septembre 2021

...depuis le 24 janvier 2022 : 
 - Entrée en vigueur du passe vaccinal,
 - Port du masque obligatoire en intérieur pour les enfants de 6 ans et plus à l'exception des activités qui ne le permettent pas.

...depuis le 15 janvier 2022 :
 - Pour les personnes âgées de 18 ans et 1 mois ou plus, un schéma vaccinal comprenant la dose de rappel dans les 7 mois après leur dernière injection est nécessaire pour garder un certificat de vaccination valide au titre du pass sanitaire.
 - Pour les personnes qui ont été infectées avant d’avoir eu le temps de réaliser la dose de rappel, un test positif, considéré comme un certificat de rétablissement, vous permet d’avoir un pass sanitaire valide à compter de 11 jours et pendant 6 mois après votre infection.

...depuis le 3 janvier 2022 :
 - Recours au télétravail obligatoire pour tous les salariés pour lesquels il est possible, à raison de trois jours minimum par semaine et quatre jours quand cela est possible.
 - Les jauges sont rétablies pour les grands événements : 2 000 personnes assises maximum en intérieur (ERP L, CTS et X) et 5 000 personnes assises en extérieur (ERP PA).

...depuis le 22 décembre 2021 : la  vaccination est ouverte à tous les enfants de 5-11 ans.

...depuis 15 décembre 2021 :
 - La consommation debout est interdite dans les lieux de restauration ainsi que la vente et la consommation les ERP L, CTS, PA et X.
 - Le schéma vaccinal complet des 65 ans et plus ainsi que des personnes vaccinées avec le vaccin Janssen, devra comprendre le rappel vaccinal pour être une preuve reconnue par le passe sanitaire. 

...depuis le 9 décembre 2021 :
 - Les ERP de type P (Salles de danse) ne peuvent accueillir de public - cette interdiction s'applique également aux activités de danse proposées par les ERP de type N (Restaurants et débits de boisson).
 - Mise en place du protocole de niveau 3 pour l'école et les activités périscolaires : le port du masque est obligatoire en intérieur et en extérieur et les activités physiques et sportives se déroulent en principe en extérieur et seules les activités de basse intensité compatibles avec le port du masque et une distanciation de 2 mètres sont autorisées en intérieur.

...depuis le 29  novembre 2021 : réduction de la durée de validité des tests (PCR et antigénique) à 24 heures (à compter de l’heure de prélèvement) dans le cadre du passe sanitaire.

...depuis le 26  novembre 2021 : obligation du port du masque dans les établissements recevant du public -  y compris les RP de type PA (Plein-air) et les ERP dont l'accès est contrôlé par un passe sanitaire - excepté au moment de la pratique sportive.

...depuis le 15 octobre : évolution de la prise en charge des tests de dépistage et fin de la gratuité systématique.

...depuis le 30 septembre :
 - Extension du passe sanitaire aux mineurs de plus de douze ans et deux mois.
 - Exemption du passe sanitaire pour les groupes scolaires et périscolaires se rendant dans un ERP dans le cadre de leur activité habituelle.

A partir du 1er février 2022, les dispositions suivantes évoluent :

  • Les jauges dans les ERP PA et X sont supprimées,
  • L’obligation du port du masque en extérieur est supprimée dans les lieux publics où il était imposé par un arrêté du maire ou de la préfecture.

A partir du 15 février 2022, les dispositions suivantes sont supprimées :

  • Les jauges dans les ERP L et CTS sont supprimées,
  • Il est possible d’accueillir des spectateurs debout
  • Il est possible d’acheter des aliments et des boissons dans les ERP, et de consommer des aliments et des boissons
  • Possibilité de consommer debout

Quels sont les consignes sanitaires et les protocoles en vigueur au 26 janvier 2022 ?

Applicable à tous les lieux en toutes circonstances, le protocole socle du ministère de la santé est le suivant : 

 - Désignation d’un référent COVID en charge de la mise en œuvre des protocoles sanitaires,
 - Aération fréquente des lieux clos (10 minutes d'aération toutes les heures),
 - Respect d’une distance physique de 2 mètres en milieu clos ainsi qu'en extérieur lorsque le port du masque n’est pas possible,
 - Respect des modalités de port du masque couvrant le nez et la bouche dès lors que celui-ci est rendu obligatoire,
 - Hygiène des mains par la mise à disposition de gel hydroalcoolique en particulier,
 - Suspension des moments de convivialité,
 - Information sur les mesures et gestes barrières à respecter en continu et l’explication de l’importance de ces mesures.

Les règles d’isolement et de gestion des cas sont les suivantes – il est possible de les retrouver dans le détail sur le site Internet de la DJEPVA :

  • Pour les personnes positives ayant un schéma vaccinal complet et les enfants de moins de 12 ans, 
    • 7 jours d’isolement après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif,
    • Toutefois, au bout de 5 jours, l’isolement peut être interrompu si la personne effectue un test antigénique ou RT-PCR et celui-ci est négatif et qu’elle n’a plus de symptômes d’infection depuis 48 heures.
  • Pour les personnes positives ayant un schéma vaccinal incomplet et les personnes non-vaccinées, 
    • 10 jours d’isolement après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif,
    • Toutefois, au bout de 7 jours, l’isolement peut être interrompu si la personne effectue un test antigénique ou RT-PCR et celui-ci est négatif et qu’elle n’a plus de symptômes d’infection depuis 48 heures.
  • Pour les personnes « cas contact » ayant un schéma vaccinal complet,
    • Pas d’isolement mais les personnes doivent appliquer de manière stricte les mesures barrières, limiter les contacts, éviter tout contact avec les personnes à risque et télétravailler dans la mesure du possible – les élèves ont la possibilité de se rendre à l’école et les professionnels peuvent continuer à encadrer les groupes,
    • En outre, elles doivent réaliser un test antigénique ou RT-PCR dès qu’elles apprennent qu’elles sont cas contacts, puis effectuer des autotests à J+2 et J+4 après le dernier contact avec la personne positive,
    • En cas d’autotest positif, il convient de confirmer le résultat par un test antigénique ou un test RT-PCR et si le test est positif, la personne démarre un isolement. 
  • Pour les personnes « cas contact » ayant un schéma vaccinal incomplet et pour les personnes cas contacts non-vaccinés, 
    • 7 jours d’isolement à compter de la date du dernier contact,
    • Pour sortir de l’isolement, les personnes doivent réaliser un test antigénique ou RT-PCR et obtenir un résultat négatif,
    • Si le test est positif, la personne démarre un isolement. 
  • Pour les enfants de moins de 12 ans en milieu scolaire ou dans un accueil périscolaire,
    • Pour les enfants « cas contact » quel que soit le statut vaccinal, ils peuvent rester en classe si l’autotest réalisé immédiatement est négatif et si les autotests réalisés à J+2 et J+4 sont négatifs,
    • Pour les enfants positifs quel que soit le statut vaccinal,
      • 5 jours d’isolement si le test antigénique  ou RT-PCR réalisé au bout de 5 jours est négatif et que l’enfant n’a plus de symptômes d’infection depuis 48 heures,
      • 7 jours d’isolement dans le cas contraire.

Covid-19 – Aide aux employeurs et organisateurs de spectacles vivant

Le décret 2021-1178 institut l’aide temporaire aux employeurs organisateurs de spectacles vivants entrant dans le champ d’application du guichet unique pour le spectacle vivant (Guso) : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044039279

Synthèse :

Il concerne les collectivités territoriales de moins de 3 500 habitants et les structures de droit privé entrant dans le Guso.


Il a pour objet d’attribuer une aide aux employeurs pour le paiement de toutes ou d’une partie des cotisations et contributions dues au guichet unique afin de soutenir l’emploi.

L’aide attribuée dans la limite des plafonds :
-120€ max par déclaration unique simplifiée pour un artiste du spectacle ou technicien concourant au spectacle et par jour travaillé.
-600€ max par employeur sur toute la durée du dispositif.

L’aide s’applique pour les cotisations et contributions portants sur des déclarations datant du 1er juillet 2021 au 31 décembre 2021 et enregistrées au plus tard le 15 janvier 2022.

Foire aux questions sur le pass sanitaire dans les MJC

Date de dernière mise à jour 24 Sep 2021

Mise à jour au 24 septembre 2021

Avec la loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 et le décret d’application n°2021-1059 du 7 août 2021, les pouvoirs publics ont étendu l’obligation de présenter un « pass sanitaire » pour accéder à certains lieux et pratiquer certaines activités à titre professionnel ou privé. Par ailleurs, le seuil de 50 personnes en vigueur depuis le 21 juillet 2021 a été supprimé. Ainsi, le « pass sanitaire » va s’appliquer pour une partie des activités de la plupart des associations de notre réseau qui doivent organiser son contrôle pour les publics majeurs depuis le 9 août 2021, les bénévoles et les professionnels depuis le 30 août 2021 et les publics mineurs à partir du 30 septembre 2021 – a priori, les nouvelles dispositions restent en vigueur jusqu’au 15 novembre 2021.

Il existe toutefois quelques exceptions que nous développons ci-dessous (cf. « Quelles sont les situations dérogatoires à la présentation du « pass sanitaire » ? »). Avant d’aller plus loin, nous vous invitons à consulter la foire aux questions de la direction de la jeunesse, l’éducation populaire et la vie association (DJEPVA) et le protocole sanitaire qui s’applique dans les accueils collectifs de mineurs ainsi que le tableau ‘Pass ou pas pass’ et les autres ressources mises à votre disposition par Hexopée, le syndicat employeur des métiers de l’animation qui propose une synthèse des nouvelles dispositions. Vous trouverez des éléments d’information complémentaires sur les pages consacrées au « pass sanitaire » sur les sites Internet du gouvernement : le ministère de la culture et de la communication, le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, le ministère chargé des sports, le ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion et le service d’information du gouvernement.

Par ailleurs, nous vous recommandons d’informer dans les meilleurs délais, les bénévoles, les salariés, les intervenants d’activités et les publics de tous âges de votre association des conséquences des nouvelles dispositions en vigueur sur le fonctionnement de votre association dans l’hypothèse où certains d’entre eux les ignoreraient. Si vous rencontrez des difficultés à trouver les mots justes pour expliquer la situation, vous avez la possibilité vous appuyer sur le communiqué d’AIR MJC et de la CMJCF concernant la mise en place du « pass sanitaire ».

Table des matières
  1. Quelques principes généraux
  2. Foire aux questions

Quelques principes généraux

En quoi consiste le « pass sanitaire » ?

Le « pass sanitaire » prend la forme d’un QR code à présenter au format numérique – via l’application TousAntiCovid – ou papier qui atteste de l’un des éléments de preuve suivants :

  • Un schéma vaccinal complet,
    • 7 jours après la 2ème injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca),
    • 28 jours après l’injection pour les vaccins avec une seule injection (Johnson & Johnson),
    • 7 jours après l’injection pour les personnes ayant contracté le Covid19 (une seule injection),
  • Un test RT-PCR, un test antigénique ou un autotest réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé de moins de 72 heures dont le résultat est négatif,
  • Un test RT-PCR ou antigénique de plus de 11 jours et de moins de 6 mois dont le résultat est positif – attestant du rétablissement de la Covid-19.

Il est possible d’obtenir son « pass sanitaire » et de l’imprimer ou de l’important sur l’application TousAntiCovid avec le téléservice de l’Assurance Maladie s’il s’agit d’un certificat de vaccination et le portail SI-DEP s’il s’agit du résultat d’un test.

Qui est concerné par le « pass sanitaire » ?

A partir du 9 août 2021, toutes les personnes majeures qui souhaitent accéder à un lieu ou pratiquer une activité où s’applique le « pass sanitaire » (cf. infra).

A partir du 30 août 2021, tous les salariés, les prestataires, les intérimaires, les sous-traitants, les volontaires et les bénévoles qui interviennent dans un lieu ou assurent une activité où s’applique le « pass sanitaire » – hors les livraisons et les interventions d’urgence.

A noter : lorsque l’activité d’un bénévole ou d’un professionnel se déroule dans un espace non-accessible au public et/ou en dehors des horaires d’ouverture au public au sein d’un ERP où s’applique le « pass sanitaire », il a la possibilité d’être exempté – en revanche, le « pass sanitaire » est obligatoire pour tout le monde s’il y a un brassage avec le public, les bénévoles ou les professionnels concernés par le « pass sanitaire ». Pour aller plus loin, vous avez la possibilité de consulter le nouveau protocole national sur la santé et la sécurité en entreprise du 9 août 2021.

A partir du 30 septembre 2021, toutes les personnes mineures à partir de 12 ans et 2 mois qui souhaitent accéder à un lieu ou pratiquer une activité concernée par le « pass sanitaire ».

Toutefois, les personnes justifiant d’une contre-indication médicale à la vaccination sont exemptées de « pass sanitaire » à condition de présenter une attestation (ex. allergie à l’un des composants du vaccin, épisodes de fuite de capillaire ou réaction anaphylactique à la suite de la 1ère injection, syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique, traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2, myocardite ou péricardite, etc.).

A noter : il n’y a pas de contre-indication à la vaccination contre le Covid19 pour les femmes enceintes – ainsi, il ne s’agit pas d’un motif d’exemption du « pass sanitaire ».

Quels sont les lieux ou les activités dont l’accès nécessite la présentation d’un « pass sanitaire » ?

Le décret n°2021-1059 du 7 août 2021 prévoit la présentation d’un « pass sanitaire » à partir du 9 août 2021 pour l’accès à certains lieux et la participations à certains évènements pour les activités culturelles, sportives, ludiques ou festives. Par ailleurs, il supprime le seuil de 50 participants qui s’appliquait depuis le 21 juillet 2021. Les établissements recevant du public (ERP) et/ou les activités concernés par le « pass sanitaire » sont les suivants :

  • les ERP de type L (ex. les salles à usages multiples, les salles de spectacle, les salles de projection, etc.),
  • les ERP de type P (ex. les salles de jeu, les salles de danse),
  • les ERP de type PA (ex. les terrains de sport, les stades, les skate-park),
  • les ERP de type R (ex. les établissements d’enseignement artistique) à l’exception des établissements scolaires et des activités dans le cadre d’un cursus d’enseignement et de formation sanctionnées par un diplôme ou une certification – y compris le BAFA/BAFD – si elles ont lieu en l’absence de spectateurs,
  • les ERP de type S (ex. les bibliothèques, les centres de documentation) à l’exception des bibliothèques universitaires, des bibliothèques spécialisées et des personnes qui accèdent à l’ERP pour un motif professionnel,
  • les ERP de type X (ex. les gymnases et les équipements sportifs couverts),
  • les ERP de type Y (ex. les musées, les salles d’exposition) à l’exception des personnes qui accèdent à l’ERP pour un motif professionnel,
  • les ERP de type CTS (ex. les tentes, les chapiteaux).

Les lieux de convivialité et les activités de restauration commerciale et de débit de boissons (ERP de type O) sont également concernés en intérieur ou plein-air à l’exception de la restauration collective, la vente à emporter de plats préparés et la restauration non-commerciale – notamment la distribution gratuite de repas ou la restauration des résidents d’un foyer de jeunes travailleurs par exemple. Pour rappel, les bars et les restaurants en intérieur ainsi que les salles de sport ont l’obligation de tenir un cahier de rappel depuis le 9 juin 2021 – en sus du contrôle du « pass sanitaire ».

A noter : si une association organise des activités qui relèvent habituellement des ERP de la liste ci-dessus en dehors de ceux-ci, les conditions d’accès sont inchangées – il est impossible de délocaliser une activité (ex. une association qui organise un cours de gymnastique en plein-air n’est pas dispensée de contrôler le « pass sanitaire »).

Par ailleurs, le « pass sanitaire » s’applique – aussi – pour les activités organisés dans l’espace public et les compétitions sportives s’ils sont concernés par l’obligation d’une déclaration ou d’une autorisation par la préfecture ainsi que les séminaires professionnels de plus de 50 participants. En revanche, les équipements habituellement non-contrôlés où la pratique n’est pas organisée (ex. un équipement en accès libre toute la journée) ne sont pas concernés.

Quelles sont les situations dérogatoires à la présentation du « pass sanitaire » ?

Les activités de formation dans le cadre d’un cursus d’enseignement et de formation sanctionnées par un diplôme ou une certification – y compris le BAFA/BAFD – et les réunions professionnelles de moins de 50 participants – y compris les répétitions d’artistes dans une salle de spectacle par exemple – en l’absence du public ne sont pas concernées par le « pass sanitaire » ainsi que la restauration collective, la vente à emporter de plats préparés et la restauration non-commerciale (cf. supra). Les publics qui se rendent à la MJC pour s’informer ou s’inscrire à une activité ne sont pas – eux non plus – concernés par le « pass sanitaire ».

Par ailleurs, les activités d’accompagnement social et les activités éducatives sont exemptées de « pass sanitaire ». Ainsi, les activités de soutien scolaire, les publics accueillis au sein des modes d’accueil du jeune enfant et des services de soutien à la parentalité ne sont pas concernés par le « pass sanitaire » ainsi que les autres activités d’accompagnement à destination des populations vulnérables et des publics en situation d’urgence ou de précarité. Pour les mêmes raisons, les structures d’animation de la vie sociale dont le projet est agréé par les caisses d’allocation familiales (CAF) i.e les structures qui disposent d’un agrément « espace de vie sociale » ou « centre social » sont exemptées, elles-aussi – y compris si la structure organise des activités artistiques, sportives, culturelles ou de loisir au motif qu’il s’agit d’activités secondaires à sa mission d’accompagnement ou son projet éducatif.

Attention : c’est la reconnaissance institutionnelle qui fait foi à travers – par exemple – un agrément délivré par la CAF et non, l’intitulé de la structure.

Pour les mêmes raisons – et peu importe le type d’ERP où l’on se trouve et les activités proposées – le « pass sanitaire » ne s’applique pas dans le cadre d’un accueil collectifs de mineurs (ACM) et – plus largement – pour les activités qui s’inscrivent dans une démarche éducative à l’exception des sorties dans un autre ERP que le lieu habituel de l’ACM ou de l’activité éducative. Avant d’aller plus loin, nous vous invitons à consulter la foire aux questions de la direction de la jeunesse, l’éducation populaire et la vie association (DJEPVA) et le protocole sanitaire qui s’applique dans les accueils collectifs de mineurs ainsi que le tableau de synthèse du protocole qui détaille les différents niveaux d’alerte.

A noter : les bénévoles et les professionnels qui interviennent dans un lieu ou assurent une activité où il n’y a pas de contrôle du « pass sanitaire » des publics sont eux-mêmes exemptés à condition qu’il n’y ait pas de brassage avec les bénévoles, les professionnels et les publics concernés par le « pass sanitaire ».

Toutefois, il est de la responsabilité de l’organisateur de l’activité d’accompagnement ou de l’activité éducative – en lien avec la collectivité locale et le préfet de département – d’évaluer si une activité ou un évènement présentent un risque sanitaire avéré et nécessite un contrôle de l’accès des personnes. C’est le cas s’il n’est pas en mesure de distinguer les publics accueillis de façon simultanée dans son ERP et – ainsi – éviter le brassage entre les publics concernés par le « pass sanitaire » et les autres. Si un tel risque existe, mettre en place le contrôle du passe sanitaire pour tous les publics accueillis en sa qualité de gestionnaire est recommandé et le cas échéant, la préfecture ou la collectivité locale ont la possibilité de de l’imposer.

Qui est responsable du contrôle du « pass sanitaire » ? Comment le contrôler ?

C’est l’exploitant de l’ERP ou l’organisateur de l’activité ou de l’évènement qui est responsable d’assurer le contrôle du « pass sanitaire » – le président de l’association par exemple – avec la possibilité de déléguer la mise en place opérationnelle du contrôle aux personnes de son choix. Ainsi, il doit tenir un registre où il détaille l’identité des les bénévoles ou les professionnels qui sont autorisées à contrôler les justificatifs pour son compte, la date de l’habilitation et les jours et horaires de contrôles effectués par les personnes habilitées et de le conserver au moins 2 ans.

Le contrôle doit avoir lieu avant l’accès des personnes aux lieux ou aux manifestations qui sont concernés – par ailleurs, une information appropriée et visible relative au contrôle doit être mise en place à l’attention des personnes contrôlées.

A noter : si les locaux de votre association sont situés dans un équipement plus important dont l’accès est déjà contrôlé par un autre exploitant, il n’est pas nécessaire d’effectuer un double-contrôle du « pass sanitaire ».

Les personnes contrôlées n’ont pas à justifier de la nature du « pass sanitaire » dont elles disposent. Ainsi, les personnes habilitées contrôlent le « pass sanitaire » à l’aide de l’application « TousAntiCovid Vérif » exclusivement car l’application ne permet pas de connaître la nature du « pass sanitaire » – c’est la raison pour laquelle il est nécessaire de le contrôler tous les jours. L’application doit être installée sur un téléphone portable – en principe, il appartient à l’association de fournir l’équipement nécessaires au contrôle mais l’usage d’un téléphone portable personnel est possible avec l’accord de son propriétaire dans la mesure où l’application n’enregistre aucune donnée privée. Si l’utilisation d’un téléphone personnel occasionne des frais, ils sont à la charge de l’association.

Attention : les personnes habilitées à contrôler le « pass sanitaire » des publics n’ont pas la possibilité de procéder à un contrôle d’identité – seules les forces de l’ordre ont le droit de le faire.

Quelles sont les conséquences si un salarié dont l’activité ou le lieu de travail est concerné par le « pass sanitaire » n’est pas en mesure de le présenter au 30 août ?

En l’absence de « pass sanitaire » valide, un salarié n’a pas la possibilité d’intervenir dans un lieu ou d’assurer une activité où le « pass sanitaire » est obligatoire. Pour rappel, le contrôle du « pass sanitaire » est assuré par l’exploitant ou l’organisateur du lieu ou de l’activité mais il ne s’agit pas toujours de l’employeur de l’ensemble des professionnels qui interviennent dans l’ERP – le cas échéant, le salarié doit prévenir son employeur de la situation par tous les moyens, le plus vite possible en vertu de l’application de l’article L. 1222-1 du code du travail.

A noter : la non-présentation du « pass sanitaire » n’est pas considéré comme un accident ou une circonstance exceptionnelle et le salarié ne se trouve – donc – pas placé dans une situation imprévisible mais l’informer de l’évolution légale ou réglementaire de ses conditions de travail relève de la responsabilité de son employeur.

Attention : il est important pour l’employeur de faire le constat que le salarié ne dispose pas de « pass sanitaire » valide à l’entrée de l’établissement ou refuse de le présenter.

S’il le souhaite, le salarié a la possibilité de prendre ses congés payés ou ses jours de repos – l’employeur n’a pas la possibilité de l’imposer ; le cas échéant, son contrat de travail est suspendu sans salaire pour 3 jours. A l’issue des 3 jours de suspension, un entretien doit être organisé entre le salarié et son employeur pour examiner ensemble les possibilités de reclassement et/ou de réorganisation du travail de façon temporaire (ex. le recours au télétravail, le travail en présentiel en dehors des heures et/ou des espaces d’accueil du public, un changement d’affectation non-soumis à l’obligation de présenter un « pass sanitaire », etc.) et se mettre d’accord – si nécessaire – sur un avenant au contrat de travail ainsi que c’est le cas pour un changement de qualification ou un baisse de la rémunération par exemple. Si l’entretien ne permet pas de trouver un accord, la suspension se poursuit de façon indéfinie jusqu’à la présentation par le salarié d’un « pass sanitaire » valide.

A noter : si la modification de l’affectation représente un simple changement des conditions de travail du salarié et n’a pas d’impact sur son contrat de travail, l’accord du salarié n’est pas nécessaire et il n’est pas obligatoire de le formaliser – bien que nous vous recommandions de le faire.

Attention : l’employeur a l’obligation d’étudier et de proposer les possibilités d’affectation sur un autre poste au sein de l’association mais il n’est pas obligé de les accepter.

A partir du moment où le salarié présente un « pass sanitaire » valide à son employeur, il a la possibilité immédiate de reprendre son travail.

Est-ce qu’un salarié de mon association a la possibilité de refuser de contrôler le « pass sanitaire » ?

Si le contrat de travail du salarié prévoit déjà le contrôle de l’accès aux locaux de l’association, il n’a pas la possibilité de refuser de contrôler le « pass sanitaire ». En revanche s’il s’agit d’une tâche inexistante dans le contrat de travail du salarié, il est important de déterminer si le contrôle du pass sanitaire représente une modification de son contrat de travail que le salarié a la possibilité de refuser s’il le souhaite ou un changement de ses conditions de travail – qu’il n’a pas la possibilité de refuser sans encourir une sanction.

Un changement de conditions de travail est exceptionnel, limité dans le temps, accessoire aux missions du salarié et il n’a pas d’impact sur sa rémunération ; à l’inverse si le contrôle du « pass sanitaire » représente une part significative du temps de travail du salarié, il s’agit d’une modification de son contrat de travail. A l’inverse, si la nouvelle mission n’est pas limitée dans le temps, correspond à l’ensemble ou à une grande partie du temps de travail du salarié et n’est pas exceptionnelle, alors, cela pourrait être qualifié de modification du contrat de travail et le salarié aurait ainsi la possibilité de refuser sans pouvoir être sanctionné pour ce refus.

Il est recommandé de se rapprocher de vos instances de représentation du personnel dans l’une ou l’autre des situations pour partager les nouvelles mesures mise en place dans l’association avec elles : en vertu de l’article L2312-8 du code du travail, le comité social et économique (CSE) dispose de compétences générales d’information / consultation sur l’organisation et les conditions d’emploi et de travail des salariés dont relèvent le contrôle des publics.

Un employeur a-t-il la possibilité de conserver la preuve de vaccination de ses salariés pour éviter les contrôles ?

Oui – les salariés concernés par le « pass sanitaire » peuvent présenter à leur employeur un justificatif de statut vaccinal complet s’ils le souhaitent mais l’employeur n’a pas la possibilité de l’imposer. Le cas échéant, il conserve le résultat du contrôle et délivre à chaque salarié un titre spécifique pour lui permettre un accès facilité à son lieu de travail sans contrôle systématique du « pass sanitaire ». Cette disposition est exclusivement valable pour les salariés – il est interdit de le faire pour les publics, les autres professionnels ou les bénévoles de l’association.

Attention : il est interdit pour un employeur de solliciter et conserver une copie du QR-code attestant de la validité du « pass sanitaire » de ses salariés.

Par ailleurs, l’employeur est tenu de respecter les dispositions du règlement général sur la protection des données (RGPD) en s’assurant de la conservation sécurisée des informations sur le statut vaccinal de ses salariés et de la bonne destruction des informations en question à la fin de la période prévue par la loi du 5 août 2021 soit le 15 novembre 2021.

Quels sont les risques encourus par l’association et ses dirigeants en cas de refus de contrôler le « pass sanitaire » ?

Si une association tenue de le faire ne contrôle pas le « pass sanitaire » des bénévoles, des professionnels et des publics qui circulent à l’intérieur de son établissement est contrôlée par les autorités administratives, elle encourt une mise en demeure de se conformer aux obligations fixées par la loi sous 24 heures. Si la mise en demeure est infructueuse, l’autorité administrative pourra prononcer une fermeture administrative du lieu ou des activités de l’associations de 7 jours qui sera levée si l’association apporte la preuve de la mise en place des dispositions lui permettant de se conformer aux dispositions de la loi.

Si un manquement est constaté à plus de 3 reprises au cours d’une période de 45 jours, il est puni d’un an d’emprisonnement et 1 000 à 45 000 € d’amende.

A noter : la loi prévoit – également – que les violences commises sur les personnes chargées de contrôler la détention du « pass sanitaire » sont punies par une peine d’emprisonnement et une amende jusqu’à 75 000 €.

Foire aux questions

Il y a moins de 50 personnes dans les locaux de mon associations – est-ce que je dois malgré tout contrôler le « pass sanitaire » ?

Oui – le seuil de 50 personnes en vigueur dans certains lieux de culture et de loisirs depuis le 21 juillet 2021 a été supprimé par la loi du 5 août 2021.

Mon association propose de multiples activités dont une partie est exemptée de « pass sanitaire » et une autre partie, non – est-ce que je dois contrôler le « pass sanitaire » de tous les publics et de tous les salariés ?

Si vous n’êtes pas en mesure d’organiser les horaires d’ouvertures et/ou les espaces d’accueil de façon à éviter les brassages entre les professionnels, les bénévoles et les publics concernés par le « pass sanitaire » et les autres, il est nécessaire de contrôler le « pass sanitaire » de tout le monde.

Est-ce que le « pass sanitaire » s’applique dans les ERP de type R ?

Oui – le « pass sanitaire » doit être contrôlé à l’exception des activités dans le cadre d’un ACM, des activités de formation qui délivrent un titre ou une certification dont le BAFA ou le BAFD et des activités qui sont réservées aux professionnels sans public (ex. répétition d’artistes, réunions d’administrateurs, etc.).

Pour les associations qui disposent de plusieurs équipements sur un même site, le contrôle du « pass sanitaire » doit-il être réalisé à l’entrée du site ou l’entrée de chaque bâtiment ?

Les structures d’une liberté d’organisation totale à condition que la configuration retenue permette d’assurer un contrôle systématique du « pass sanitaire » de toutes les personnes qui circulent dans l’ERP où il est obligatoire.

Le « pass sanitaire » est-il exigé dans les lieux ouverts au public dont l’accès n’est pas contrôlé ? (ex. un parc ou un jardin)

Non – le « pass sanitaire » est obligatoire pour les lieux ouverts au public dont le fonctionnement habituel est susceptible de donner lieu à un contrôle de l’accès des visiteurs et les évènements organisés dans l’espace public mais il ne s’applique que s’il peut être effectivement déployé (ex. il n’y a pas d’obligation à un présenter son « pass sanitaire » dans un jardin sans gardien dont l’accès est libre).

Est-il obligatoire de contrôler le pass sanitaire d’un adulte qui accompagne ses enfants pour un renseignement ou une inscription a une activité ?

Non – il ne s’agit pas d’une activité que l’on pourrait qualifier de culturelle, sportive, ludique ou festive et il est tout à fait envisageable de ne pas l’exiger si la situation n’occasionne aucun brassage avec les publics qui sont concernés par l’obligation de présenter un « pass sanitaire » car ils se rendent à la MJC pour participer à une activité de loisir ou assister à une représentation artistique par exemple (cf. supra).

Un enfant qui fête son 12ème anniversaire entre le 30 septembre et le 15 novembre 2021 dispose-t-il d’un délai pour présenter un « pass sanitaire » ?

Oui – il dispose d’un délai de 2 mois.

En cas de spectateur devant annuler sa présence à un événement pour cause de Covid-19, y a-t-il une obligation de remboursement de la part de l’organisateur ?

Non – aucune obligation de remboursement n’est imposée aux organisateurs mais ils peuvent néanmoins le prévoir à titre commercial.

Je suis animateur dans un ACM et nous avons prévu une sortie au zoo – est-ce que je dois présenter un « pass sanitaire » ?

Oui – le « pass sanitaire » est obligatoire pour les sorties en dehors de l’ACM pour les encadrants à partir du 30 août et les mineurs de plus de 12 ans et 2 mois à partir du 30 septembre.

Qui contrôler dans le cadre d’une activité de pratique artistique qui réunirait des enfants de 11 à 14 ans par exemple ?

A partir du 30 août 2021, il est nécessaire de contrôler le « pass sanitaire » des encadrants de l’activité puis – à partir du 30 septembre – le « pass sanitaire » des enfants de plus de 12 ans et 2 mois qui participent à l’activité.

En revanche, il n’est pas nécessaire de contrôler le « pass sanitaire » des participants à l’activité et de ses encadrants si elle a lieu dans le cadre d’un ACM ou s’il s’agit d’une activité éducative à moins qu’il s’agisse d’une sortie dans un autre ERP que le lieu qui accueille habituellement l’ACM (ex. une visite au musée, une sortie à la piscine).

Agréée « Espace de vie sociale », notre MJC organise un concert – doit-elle contrôler le « pass sanitaire » des artistes et du public de la manifestation ?

Oui – l’exemption de « pass sanitaire » qui s’applique aux associations agréées « Espace de vie sociale » ou « Centre social » par la CAF porte exclusivement sur les activités pour les adhérents et les usagers réguliers de la structure. En revanche, elles doivent organiser le contrôle du « pass sanitaire » des professionnels, des bénévoles et des publics des manifestations artistiques, sportives ou culturelles qu’elles organisent au motif qu’elles s’adressent à un public plus large.

Est-il nécessaire de présenter un « pass sanitaire » pour accéder à un établissement scolaire dans le cadre d’une activité périscolaire ?

Non.

Est-il possible de réaliser des tests à l’entrée des locaux de mon association pour les usagers dépourvus d’un « pass sanitaire » ?

Oui. Aucune obligation n’impose à un ERP de proposer un test aux visiteurs mais il a la possibilité de le faire à condition d’utiliser un test dans la liste des tests autorisés en France et de se rapprocher de l’agence régionale de santé pour organiser la transmission des résultats par Internet et l’édition d’un élément de preuve sur le portail SI-DEP. Pour donner lieu à l’émission d’un « pass sanitaire », les tests doivent être effectués par un médecin, un infirmier, un pharmacien, un masseur-kinésithérapeute, une sage-femme, un chirurgien-dentiste ou un médiateur de lutte contre le Covid19 supervisé par un professionnel de santé.

Est-il obligatoire de porter le masque dans les ERP dont l’accès nécessite un « pass sanitaire » ?

Non – toutefois, l’exploitant de l’ERP ou l’organisateur de l’activité ou de l’évènement ainsi que le préfet de département ont la possibilité de rendre le port du masque obligatoire malgré tout et un certain nombre de préfectures ont d’ores-et-déjà pris des arrêtés pour maintenir l’obligation de porter le masque dans les ERP dont l’accès nécessite un « pass sanitaire ».

Attention : pour les bénévoles, les salariés ou les publics qui ne sont pas soumis à l’obligation de présenter un « pass sanitaire » valide, le port du masque reste obligatoire.

Une association peut-elle imposer le port du masque à ses professionnels alors qu’ils doivent déjà présenter le « pass sanitaire » ?

Oui – le port du masque n’est plus systématiquement obligatoire dans les lieux soumis à l’obligation de présenter un « pass sanitaire » mais il est toujours possible qu’il soit rendu obligatoire par le préfet de département ou l’exploitant d’un établissement.

Est-ce qu’un salarié qui a débuté son parcours vaccinal à la date de reprise de son activité sans le compléter peut-il travailler ?

Non – il doit produire un test pour disposer d’un « pass sanitaire » jusqu’à la complétion de son parcours vaccinal.

Est-il envisageable de remplacer les salariés dont l’activité a été suspendue car ils se trouvent dans l’impossibilité de présenter un « pass sanitaire » valide ?

Oui. Il est possible de le faire à l’interne si un autre salarié est disposé à assurer des heures complémentaires ou supplémentaires ou à l’externe par le biais d’un contrat à durée déterminée (CDD) de remplacement dont le terme est non-fixe – le CDD du salarié de remplacement s’applique jusqu’au retour du titulaire du poste – ou fixe – à condition de renouveler le CDD tous les jours car le contrat de travail du titulaire du poste est suspendu jusqu’à la présentation d’un pass sanitaire valide.

Un employeur a-t-il la possibilité d’imposer le recours au télétravail a un salarié dans l’impossibilité de présenter un « pass sanitaire » valide pour éviter une suspension de son contrat de travail ? Est-ce réciproque ?

Oui – l’article L. 1222-11 du Code du travail mentionne le risque épidémique comme pouvant justifier le recours au télétravail sans l’accord du salarié et il est également possible d’aménager le calendrier de travail du salarié pour éviter les horaires d’accueil du public. A l’inverse, un salarié n’a pas la possibilité d’imposer le recours au télétravail à son employeurs mais le refus doit être appuyé sur un motif objectif (ex. une activité qui serait impossible à dématérialiser sans nuire à sa qualité pédagogique).

Je travaille dans un lieu où il faut contrôler le « pass sanitaire » de nos publics – est-ce que je dois le fournir également ?

Oui – il est obligatoire de le faire à partir du 30 août 2021 sauf si vous travaillez en dehors des horaires d’ouverture au public et/ou des espaces d’accueil du public.

Est-ce que les professionnels qui assurent un service aux familles sont concernés par l’obligation vaccinale ? (ex. modes d’accueil du jeune enfant et soutien à la parentalité)

Non – même lorsqu’ils sont assurés par des professionnels de santé dès lors qu’ils ne réalisent pas d’actes de soin médical ou paramédical dans le cadre de leur exercice professionnel habituel.

Mon association est considéré comme un service social au titre de l’article L312-1 du code de l’action sociale et des familles – est-ce que je suis concerné par l’obligation vaccinale ?

Les établissements qui assure l’accueil, le soutien ou l’accompagnement social des personnes en situation de détresse ou des familles en difficulté, les foyers de jeunes travailleurs et les centres de ressources, les centres d’information et de coordination ou les centres prestataires de services de proximité sont exemptée de l’obligation vaccinale – il s’agit a priori de l’essentiel des actions de solidarités susceptibles d’avoir lieu dans une MJC et d’être considéré comme un service social au titre de l’article L312-1 du code de l’action sociale et des familles.

Quelles sont les données personnelles qui sont communiqué à la personne habilitée lors d’un contrôle du « pass sanitaire » ?

Seul le nom, le prénom, la date de naissance et la validité – ou non – du « pass sanitaire » apparaissent sur l’écran de l’application « TousAntiCovid Vérif ». Ainsi, la personne habilitée à contrôler le « pass sanitaire » n’a pas la possibilité de connaître la nature du « pass » – un test négatif, un vaccin ou une attestation de rétablissement – et c’est la raison pour laquelle il est nécessaire de le contrôler tous les jours.

Est-il possible de s’absenter de son travail pour se faire vacciner contre le Covid19 ?

Depuis le 7 août 2021, la loi prévoit la possibilité pour les salariés et les stagiaires qui le souhaitent de bénéficier d’une autorisation d’absence pour se rendre aux rendez-vous médicaux liés à la vaccination.

Qui contrôlera le respect des obligations prévues par la loi pour les salariés intérimaires ou les groupements d’employeurs ?

C’est l’entreprise ou l’association qui accueille le salarié qui est responsable des conditions d’exécution du travail dont la santé et à la sécurité au travail et – donc – procède aux contrôles des justificatifs requis pour accéder au lieu de travail. 

Lors d’un recrutement, est-il possible de demander à un candidat la preuve de sa vaccination ou de son « pass sanitaire » ?

Non – les professionnels concernés par le « pass sanitaire » doivent présenter les justificatifs requis au moment de leur entrée en fonction. En revanche, l’employeur doit informer le candidat de l’obligation de présenter les justificatifs au moment du recrutement et il peut attirer son attention sur la possibilité de rompre la relation contractuelle entre un employeur et un salarié qui signe un contrat de travail tout en sachant qu’il ne sera pas en mesure de remplir ses obligations professionnelles lors de sa prise de poste.

Le contrôle du « pass sanitaire » est-il obligatoire pour réunir le conseil d’administration de mon association ?

Non – un temps de travail avec les administrateurs de l’association est assimilé à une réunion professionnelle et il est exempté à l’exception des réunions de 50 participants et plus. Par ailleurs, la tenue de l’assemblée générale d’une association n’est pas – non plus – une activité nécessitant la présentation du « pass sanitaire ».

Récapitulatif des mesures sanitaires à partir du 21 juillet 2021 et mise en place du pass sanitaire (MAJ 22/07/21)

Date de dernière mise à jour 23 Juil 2021

Avant d’aller plus loin, nous vous invitons à parcourir la page d’information du gouvernement consacré au ‘pass sanitaire’, le tableau récapitulatif du Ministère des Sports et les fiches pratiques du Ministère de la Culture qui développent les dispositions prévues par le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 et la loi 2021-689 du 31 mai 2021 ainsi que le protocole pour les accueils collectifs de mineurs (ACM) sans hébergement, le protocole pour les ACM avec hébergement et la foire aux questions du 18 juin 2021 pour vous accompagner dans l’interprétation des protocoles.

A noter : l’article ci-dessous synthétise les mesures sanitaires qui ont été annoncées par le Président de la République, le 12 juillet et son contenu est susceptible d’évoluer avec l’adoption prochaine d’un texte de loi suivi d’un décret d’application qui apportera plus de précisions sur les modalités de mise en œuvre.

Généralisation du ‘pass sanitaire’ à partir du 21 juillet

Depuis le 9 juin 2021 (pour les manifestations en extérieur) ou le 30 juin (pour les manifestations en intérieur), il est demandé aux participants aux évènements qui accueillent 1 000 personnes et plus, dès l’âge de 12 ans de fournir un pass sanitaire, c’est à dire l’un des éléments de preuve suivants :

  • Apporter la preuve d’un schéma vaccinal complet,
  • Un test RT-PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures,
  • Un test RT-PCR ou antigénique positif de plus de 11 jours et de moins de 6 mois attestant du rétablissement de la Covid-19.

En vertu des dispositions de l’article 2-3 du décret n° 2021-699 du 1er juin 2021, les responsables des lieux et établissements ou les organisateurs des évènements dont l’accès est subordonné à la présentation d’un pass sanitaire sont autorisés à le contrôler.

A partir du 21 juillet en vertu des dispositions du décret 2021-955 du 19 juillet 2021, le pass sanitaire est étendu à tous les lieux de loisirs et de culture i.e les établissements recevant du public (ERP) de type L, P, S, X, Y, CTS et PA qui prévoient d’accueillir plus de 50 personnes ainsi que les établissement de type R qui accueillent des spectateurs. Il est également exigible pour les évènements de plus de 50 participants organisés dans l’espace public. Attention : le seuil de 50 participants est déterminé en fonction du nombre de personnes dont l’accueil est prévu par l’exploitant de l’ERP ou l’organisateur de l’événement et il s’agit d’un seuil pour l’ensemble de la MJC – hors personnel d’encadrement – y compris si le bâtiment comprend plusieurs ERP (ex. s’il y a 30 personnes dans l’accueil périscolaire de type R et 30 personnes dans la salle polyvalente de type L, le seuil est dépassé et il est nécessaire de contrôler le ‘pass sanitaire’ des visiteurs de 18 ans et plus).

A noter : à l’intérieur des lieux concernés par la généralisation du pass sanitaire, le port du masque n’est pas obligatoire pour les publics sauf consigne contraire de la part de l’organisateur, de l’exploitant ou du préfet de département – en revanche, il reste obligatoire pour les professionnels.

A partir du début du mois d’août, le pass sanitaire devrait être étendu aux cafés, aux restaurants, aux centres commerciaux, aux hôpitaux, aux maisons de retraite, aux établissements médico-sociaux ainsi qu’aux voyages en avion, en train et en car pour les trajets de longue distance et il concernera à la fois les publics et les professionnels qui travaillent dans les lieux en question. En cas de manquement, la responsabilité civile – pour la mise en place des règles sanitaires – ainsi que la responsabilité pénale de l’organisateur – en cas de négligence grave et avérée – pourront être engagées.

Quelques cas particuliers :

  • Pour les jeunes de 12 à 17 ans, l’extension du pass sanitaire est repoussée au 30 août,
  • Pour les salariés des établissements recevant du public (ERP) dont les accueils collectifs de mineurs (ACM), l’extension du pass sanitaire est également repoussée au 30 août – par conséquent, il est nécessaire pour eux de recevoir une 1ère dose de vaccin au début du mois d’août*.

Nous vous invitons à vous familiariser avec le fonctionnement de l’application TousAntiCovidVérif qui permet aux professionnels de s’assurer du respect des dernières consignes sanitaires et vous trouverez – par ailleurs – quelques ressources du Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports pour aborder la question de la vaccination avec les jeunes qui fréquentent vos lieux et les sensibiliser, ici et .

*Il faut compter 2 semaines entre la 1ère et la 2ème dose de vaccin puis attendre 7 jours à partir de la 2ème dose pour compléter le schéma vaccinal.

Récapitulatif des mesures sanitaires entre le 19 mai et le 30 juin 2021 (MAJ 10/06/21)

Date de dernière mise à jour 10 Juin 2021

Avant d’aller plus loin, nous vous invitons à parcourir le tableau récapitulatif du Ministère des Sports et les fiches pratiques du Ministère de la Culture qui développent les dispositions prévues par le décret n° 2021-541 du 18 mai 2021 modifiant le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 ainsi que la foire aux questions du 27 mai 2021 pour les accueils collectifs de mineurs.

Attention : les informations sur l’évolution des mesures sanitaires à partir du 20 juin 2021 sont issues de déclarations des membres du gouvernement, de documents de travail de l’administration ou d’articles de presse et elles sont susceptibles d’évoluer lors de la publication des décrets et des protocoles.

Mesures sanitaires entre le 19 mai et le 8 juin 2021

Les établissements (ERP) suivants sont autorisés à accueillir du public entre 6:00 et 21:00 :

  • Ouverture des ERP de type L (ex. salle polyvalente, salle de spectacle, etc.), R (ex. établissement d’enseignement, accueil de loisir, etc.) et X (ex. gymnase) avec une jauge à 35% de l’effectif autorisé et un plafond de 800 personnes assises.
    • A noter : prévoir un siège inoccupé entre chaque personne ou groupe de 6 personnes qui sont venues ensemble.
  • Ouverture des ERP de type PA (ex. stade de plein-air) avec une jauge à 35% de l’effectif et un plafond de 1 000 personnes assises.
  • Ouverture des ERP de type S (ex. bibliothèque) et Y (ex. salle d’exposition) avec une jauge à 8 m². par personne debout ou un siège inoccupé entre chaque personne assise.

A noter : pour connaître le type d’ERP et la capacité d’accueil de l’équipement où se déroulent vos activités, consultez votre registre unique sécurité incendie

Attention : si votre équipement relève de plusieurs types d’ERP, nous vous recommandons de retenir les jauges les plus restrictives – par ailleurs, il est également nécessaire de prendre en considération les conditions de mise en œuvre du protocole sanitaire pour apprécier la capacité d’accueil de votre équipement.

Les activités suivantes ont la possibilité de se poursuivre ou de reprendre :

  • Pour les mineurs :
    • Possibilité de proposer des activités artistiques et culturelles en intérieur dont la pratique de la danse sans contact entre les participants, hors le chant lyrique en collectif.
    • Possibilité de proposer des activités physiques et sportives en intérieur ou extérieur sans restrictions pour les publics prioritaires dont les mineurs dans le cadre d’activités scolaires, périscolaires ou extrascolaires
  • Pour les majeurs :
    • Possibilité de proposer des activités artistiques et culturelles en intérieur, hors la danse et le chant lyrique en collectif.
    • Possibilité de proposer des activités physiques et sportives sans contact entre les participants exclusivement en extérieur en respectant le protocole de reprise des activités physiques et sportives.
  • Pour tous :
    • Possibilité de proposer des activités encadrées dans l’espace public dans la limite de 10 participants.
    • Possibilité d’organiser des compétitions sportives dans l’espace public dans la limite de 50 participants.
    • Possibilité de reprendre les formations en présentiel avec une jauge à 50% de la capacité d’accueil.
    • Possibilité de reprendre l’activité des bar / restaurants associatifs en extérieur avec une jauge à 50% de la capacité d’accueil et la limite de 6 personnes par table.
    • Possibilité d’organiser des activités de médiation familiale et de soutien à la parentalité (ex. lieux d’accueil enfants parents, contrats locaux d’accompagnement scolaire et réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents).
    • Possibilité d’assurer l’accueil des populations vulnérables et les activités en direction des publics en situation de précarité.
    • Possibilité de reprendre les réunions liées à la vie statutaire de l’association en présentiel (ex. conseil d’administration, assemblée générale) dans le respect des consignes sanitaires (cf. ci-dessus).

Pour aller plus loin, vous avez la possibilité de consulter le récapitulatif réalisé par Hexopée, le syndicat employeur des métiers de l’animation – dernière mise à jour, le 25 mai 2021.

Foire aux questions – décret du 18 mai 2021

Nous vous proposons une foire aux questions ci-dessous pour illustrer les dispositions du décret du 18 mai 2021 :

Est-il possible d’organiser une activité de yoga pour un groupe d’adulte dans un gymnase ?
Non – le yoga est une activité physique et seuls les mineurs ont la possibilité de pratiquer des activités physiques en intérieur avant le 9 juin.

Les salariés en charge de l’accueil et du secrétariat dans mon association ont-ils la possibilité de reprendre le travail en présentiel ?
Oui – en revanche, il est important de garder en tête que le télétravail doit rester la règle pour tous les salariés dont la présence physique dans les locaux de l’association n’est pas nécessaire. Pour aller plus loin, vous avez la possibilité de consulter le guide de la reprise élaboré par le ministère du travail et de l’emploi et le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise.

Est-il possible de convoquer une assemblée générale dans les locaux de mon association ?
Oui – en revanche, il est indispensable de respecter les protocoles et les mesures sanitaires qui s’appliquent à la catégorie de l’établissement où vous souhaitez réunir les participants à l’assemblée générale (ex. jauge à la capacité d’accueil, distance entre les participants, etc.).

Est-il possible de proposer un cours de théâtre pour les adultes dans une salle polyvalente ?
Oui – en revanche, il est indispensable de limiter le nombre de participants pour être en mesure de respecter les protocoles et les mesures sanitaires (ex. espacer les tables et les chaises en proscrivant le placement face à face, réaliser un marquage au sol pour les activités impliquant que les participants soient debout, etc.)

Les encadrants d’activités sont-ils compris dans la limite de 10 personnes par activité dans l’espace public ?
Oui.

Mesures sanitaires entre le 9 juin et le 19 juin

Les activités susceptibles d’être autorisées à partir du 9 juin sont les suivantes :

  • Suppression de la jauge pour les pratiquants dans les ERP de type PA – jauge à 65% pour les spectateurs assis (cf. ci-dessous).
  • Assouplissement de la jauge pour les pratiquants dans les ERP de type X, R et L à 50%.
  • Assouplissement de la jauge dans les ERP de type S et Y à 4 m².
  • Possibilité d’accueillir des spectateurs assis en intérieur ou plein-air pour les évènements sportifs ou culturels avec une jauge à 65% de l’effectif autorisé dans la limite de 5 000 personnes dans les ERP de type L, R, X et P.A avec un passe sanitaire au-delà de 1 000 personnes (i.e un test RT-PCR ou un test antigénique de moins de 72 heures ou un certificat de vaccination).
  • Suppression de la jauge pour les activités extrascolaires ou périscolaires et les autres activités à destination des mineures tant qu’il est possible d’assurer le respect des consignes sanitaire (ex. 4 m² entre les participants, port du masque, limitation des brassages, etc.) et du protocole – pour rappel, il est ici et la FAQ qui l’accompagne, ici (Art. 45. 2. 4).
  • Possibilité de proposer des activités physiques et sportives en intérieur sans contact entre les participants pour les majeurs / avec ou sans contact entre les participants pour les mineurs.
  • Possibilité de proposer des activités physiques et sportives en extérieur avec contact entre les participants pour les majeurs et les mineurs.
  • Possibilité de proposer des activités sportives encadrées dans l’espace public dans la limite de 25 participants – limite de 10 participants pour les autres activités dans l’espace public.
  • Pour l’organisation de formations en présentiel si le distanciel est impossible : jauge à 50% de la capacité d’accueil de l’établissement.

Mesures sanitaires entre le 20 juin et le 29 juin

Les activités susceptibles d’être autorisées sont les suivantes :

A partir du 30 juin

Les activités susceptibles d’être autorisées sont les suivantes :

  • Possibilité d’accueillir des spectateurs debout en intérieur ou plein-air avec une jauge de 4 m². par personne.
  • Fin des limitations pour les autres activités – passe sanitaire au-delà de 1 000 personnes.
  • Maintien de la distanciation physique et respect des gestes barrières.

Foire aux questions – décret 2021-384 du 2 avril 2021

Le décret 2021-384 du 2 avril 2021 généralise la mise en place d’un couvre-feu de 19:00 à 6:00 sur l’ensemble du territoire, il limite les déplacements à plus de 10 kilomètres de son domicile et il interdit jusqu’au 25 avril 2021, les activités des établissements habilités à recevoir en espace-clos à l’exception des enfants de moins de 16 ans des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire, des personnes en situation de vulnérabilité et des populations précaires. Les regroupements de plus de 6 personnes sont interdits dans l’espace public – encadrant compris – et ils sont strictement contrôlés dans les établissements de plein-air (ERP PA).

A noter : le protocole sanitaire relatif aux ACM daté du 12 février 2021 reste applicable aux accueils autorisés à recevoir les mineurs.

Attention par ailleurs aux arrêtés municipaux ou préfectoraux qui seraient plus strictes que le cadre du décret sur l’accès à certains lieux – y compris pour un motif professionnel. A noter : un arrêté municipal ou préfectoral  est indispensable pour solliciter les mesures du plan de soutien à l’activité au motif d’une fermeture administrative… (ex. la prise en charge du chômage partiel, l’exonération et le report de la quote-part patronale des charges URSSAF, etc.)

Pour rappel, vous trouverez les textes de référence ci-dessous :
décret 2021-384 du 2 avril
décret 2020-1310 du 29 octobre
décret 2020-1262 du 16 octobre

Foire aux questions du 18 janvier 2021

Avant d’aller plus loin, nous vous invitons à parcourir la foire aux questions du 6 avril 2021 pour les accueils collectifs de mineurs élaboré par la DJEPVA et le tableau récapitulatif du Ministère des Sports.

Est-il possible de proposer des activités de plus de 6 participants en plein-air dans un ERP de type PA ?
Oui, il est possible de proposer une activité de plein-air encadrée pour les mineurs ou les adultes sans limite de participants s’il est possible d’assurer le respect des consignes sanitaires et des gestes-barrières et tout particulièrement, une distance de 2 mètres entre les participants à l’exception des sports collectifs et des activités où il y a un contact physique entre les participants.

Attention à l’auto-classification d’un équipement de plein-air en ERP de type PA : un ERP se distingue de l’espace public par la limitation des accès, un contrôle des règles sanitaires voire la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé et affiché… Ainsi, le parking ou les abords d’une MJC ne peuvent pas être considérés comme un ERP de PA et – en cas de doutes – il faut appliquer la règle de 6 participants par activité – encadrant compris – qui s’applique dans l’espace public.

Est-il possible de proposer un atelier parent-enfant dans l’espace public ?
Oui , il est possible de proposer un atelier dans l’espace public à condition de respecter la règle de 6 participants par atelier. Par ailleurs, les dispositifs de soutien à la parentalité (ex. lieux d’accueil enfants-parents, espaces de rencontre, relais enfants-parents, service de médiation familiale, contrats locaux d’accompagnement scolaire, etc.) ont la possibilité de se poursuivre en espace-clos s’il est possible d’assurer le respect des consignes sanitaires et des gestes-barrières dans la limite de 10 participants par activité collective.

Quid de l’accueil des enfants des personnes non-identifiées dans la liste des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire dont l’activité à distance est impossible – en particulier les animateurs qui assurent l’accueil des enfants des personnels indispensables ?
Les enfants des animateurs qui assurent l’accueil des enfants des personnels indispensables sont prioritaires et ils ont la possibilité d’être accueillis eux-mêmes. Pour les autres catégories de profession, il est recommandé de se tourner vers les interlocuteurs de votre collectivité locale ou – à défaut – de solliciter l’activité partielle pour garde d’enfant.

Quels sont les critères retenus par le gouvernement pour identifier les population vulnérables et les public en situation de précarité ?
Il n’y a pas de liste de critère spécifiques à notre connaissance. En revanche, la nature des actions proposées par votre association est susceptible de permettre de qualifier la situation de vulnérabilité ou de précarité des participants (ex. distribution de denrées alimentaires, de vêtements et/ou de produits d’hygiène, cours de Français-Langues étrangères, initiatives pour lutter contre la fracture numérique, etc.).

Est-il possible de réunir le conseil d’administration ou l’assemblée générale de mon association en présentiel ?
Il n’est pas interdit de réunir les instances régulières de son association à condition de respecter les consignes sanitaires et les gestes-barrières mais il est fortement déconseillé de le faire cf. la doctrine de la DJEPVA sur les activités des bénévoles lors du confinement. A cet égard, le décret 2021-255 du 9 mars 2021 prorogent jusqu’au 31 juillet 2021 les mesures du décret 2020-321 du 25 mars 2020 qui permettent – entre autres – le recours possible à la visio / audio-conférence pour la tenue de l’assemblée générale, l’assouplissement du vote par correspondance, du vote électronique et de la consultation écrite des adhérents et la tenue d’une assemblée générale à huis-clos lorsque les mesures administratives font obstacle à la présence physique des adhérents de l’association. Pour aller plus loin, nous vous invitons à parcourir la foire aux questions du 15 mars 2021 du ministère de l’économie, des finances et de la relance.

Est-il possible d’organiser une formation au BAFA en présentiel ?
Au même titre que les autres formations professionnelles, les sessions de formations préparant aux brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur et de directeur en accueils collectifs de mineurs (BAFA et BAFD) peuvent être organisées en présentiel de façon dérogatoire dans les conditions de nature à permettre le respect des règles sanitaires.

Est-il possible de proposer un hébergement collectifs aux participants à une réunion à caractère professionnel ?
Non.

Quid des volontaires en Service Civique accueillis en mission dans mon association ?
Il est possible d’adapter les missions de Service Civique avec l’accord du volontaire ou de les suspendre s’il est impossible de les aménager – le principe est identique au mois d’octobre et le cas échéant, l’adaptation ou la suspension de la mission doit faire l’objet d’une formalisation dématérialisée sur le site demarches-simplifiees.fr. Dans tous les cas, le contrat du volontaire est maintenu et l’organisme d’accueil est toujours responsable de son accompagnement (ex. tutorat, accompagnement au projet d’avenir, formation civique et citoyenne, etc.). Son contrat peut également être rompu d’un commun accord et si la mission a duré moins de 6 mois, le volontaire a la possibilité de candidater à un nouveau contrat d’engagement en Service Civique. A noter : les volontaires en Service Civique peuvent bénéficier, de la part leur organisme d’accueil, d’une autorisation de déplacement dérogatoire disponible sur le site du ministère de l’Intérieur. Pour aller plus loin, nous vous invitons à parcourir la foire aux questions du 1er avril 2021 de l’Agence du Service Civique.

OFAJ – Subventions spécial covid-19 pour le Franco-Allemand

OFAJ subventions special covi-19

L’OFAJ (l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse) a prolongé ses dispositifs suite à la situation de la COVID-19 pour l’année 2021. Des appels à projets susceptibles d’intéresser les MJC de notre réseau !

3 appels à projets spécifiques  : 

  • « Renforcer l’échange – dépasser la crise ensemble » ; éveiller l’intérêt pour la coopération ; dossier à déposer à tout moment avant début du projet ; subvention forfaitaire de 1.234 euros  
  • « Des rencontres à distance pour rester proches » ; rencontres numériques ou hybrides ; dossier à déposer à tout moment avant début du projet ; subvention entre 1.235 et 15.000 euros 
  • « (Jeunes et) plein d’Europe ! » ; rencontres en ligne ou présentiel dans l’objectif de favoriser le débat autour de thématiques européennes ; dossier à déposer avant le 30 de chaque mois ; financement de 15.000 euros max

Il est toujours possible de déposer une demande dans le cadre de la subvention « classique ».

Plus d’infos en cliquant sur le bouton ci-dessous :

Enquête flash culture #2

Mobilisation et Coopération Art et Culture contre la COVID-19 (MCAC) : mesurer l’impact de la crise sur l’économie et l’emploi dans le secteur des arts et de la culture

La CMJCF se mobilise, au côté de l’UFISC, ses organisations membres et plusieurs organisations, réseaux, fédérations, auprès des structures artistiques et culturelles et de l’ensemble des concitoyens pour faire face à l’extension et à l’impact de l’épidémie de COVID-19.

En avril dernier, cette Mobilisation et Coopération Art et Culture contre la COVID-19 lançait une grande enquête nationale sur l’impact de la crise sanitaire sur les acteurs artistiques et culturels et les mesures et accompagnements pour y faire face (dont les résultats sont consultables en ligne).
L’UFISC souhaite aujourd’hui approfondir collectivement, à l’aune de cette première enquête et de l’année écoulée, la connaissance commune des difficultés et des problématiques que les associations de notre réseaux rencontrent aujourd’hui.

C’est pourquoi nous participons à la diffusion et à la réalisation de cette seconde enquête flash, de rayonnement national et adressée à l’ensemble du champ culturel.

Aussi, nous vous invitons à prendre quinzaine de minutes pour répondre au questionnaire en ligne accessible au lien ci-dessous :

http://ufisc.org/politiques-publiques/63-documentation-coconstruction-des-politiques-publiques/404-enquete-flash-2-culture-vs-covid-404.html

Alors que l’année 2020 vient de s’achever, nous souhaitons désormais disposer d’indicateurs précis permettant la comparaison entre les exercices réalisés 2019 et 2020 des structures, afin de mesurer l’impact réel de la crise sur l’économie et l’emploi dans le secteur des arts et de la culture.

Les renseignements que vous nous donnerez permettront ainsi d’affiner nos arguments auprès des pouvoirs publics – gouvernement et collectivités – concernant les aides et dispositifs à poursuivre, à renforcer ou à réinventer pour maintenir notre secteur en activité à travers des remontées objectives et de terrain. Ils nous permettront également de poursuivre et de renforcer notre accompagnement au plus près des réalités de chacun !

Pour toutes questions ou informations complémentaires concernant cette enquête, vous pouvez nous contacter directement ou envoyer un message à : enquetecovid19@ufisc.org

Nous vous remercions vivement pour votre implication !

Foire aux questions – décret 2021-31 du 15 janvier 2021

Date de dernière mise à jour 21 Jan 2021

Le décret 2021-31 du 15 janvier 2021 généralise la mise en place d’un couvre-feu de 18:00 à 6:00 sur l’ensemble du territoire et il interdit certaines activités en espace clos – tout particulièrement les activités physiques et sportives. Toutefois, les établissements habilités à recevoir du public de type R, L et X – entre autres – ont toujours la possibilité d’accueillir des mineurs pour des activités artistiques ou culturelles encadrées : c’est le cas pour les accueils de loisirs périscolaires et extra-scolaires, les accueils de jeunes, les accueil de scoutisme et les accueils non-soumis à déclaration. 

L’accueil des mineurs doit être assuré dans des conditions permettant de limiter au maximum le brassage des élèves appartenant à des groupes différents et dans le respect des mesures sanitaires. Seuls les accueils périscolaires ont la possibilité de déroger au couvre-feu.

Attention par ailleurs aux arrêtés municipaux ou préfectoraux qui seraient plus strictes que le cadre du décret sur l’accès à certains lieux – y compris pour un motif professionnel. A noter : un arrêté municipal ou préfectoral  est indispensable pour solliciter les mesures du plan de soutien à l’activité au motif d’une fermeture administrative… (ex. la prise en charge du chômage partiel, l’exonération et le report de la quote-part patronale des charges URSSAF, etc.)

Pour rappel, vous trouverez les textes de référence ci-dessous :
décret 2021-31 du 15 janvier
décret 2021-1310 du 29 octobre
décret 2020-1262 du 16 octobre

Foire aux questions du 18 janvier 2021

Est-il possible de poursuivre les activités de danse ou de cirque pour les mineurs dans les ERP de type R, X ou L ?
Il existe plusieurs informations contradictoires sur le sujet :

  • d’une part, selon le texte du décret et le communiqué de presse publié le 15 janvier 2021 par le Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports, toutes les activités physiques et sportives doivent être suspendues,
  • d’autre part, certaines associations ont reçu l’accord du préfet de département pour poursuivre certaines activités physiques telles que  l’éveil sportif ou la danse à la condition de les adapter aux consignes sanitaires (ex. port du masque, distance d’un mètre entre les participants, etc.) au motif qu’il s’agit d’une activité artistique et culturelle – une interprétation que partage le Centre National de la Danse dans son fil d’actualité Covid19.

Par conséquent, nous avons sollicité nos interlocuteurs habituels pour un éclairage sur le sujet et nous recommandons à chaque association de faire preuve d’un maximum de transparence avec le préfet de département et/ou la collectivité locale de son territoire d’implantation. Par ailleurs, nous rappelons que toutes les autres activités artistiques et culturelles encadrées pour les mineurs en espace clos sont autorisées et les activités physiques sportives qui peuvent avoir lieu en extérieur sont maintenues dans le respect du couvre-feu.

Est-il possible d’accueillir une classe pour un spectacle dans un ERP de type X ?
Oui – dans le respect des consignes sanitaires.

Est-il possible d’accueillir dans l’établissement des enfants issus de plusieurs communes ?
Oui – en revanche, les protocoles sanitaires à paraître stipulent que les établissements doivent adopter une organisation susceptible d’empêcher ou de limiter le brassage entre les enfants et les jeunes issus de classes ou de groupes différents.

Est-il possible de poursuivre l’activité des espaces de vie sociale ?
L’article 28 du décret du 16 octobre 2020 est toujours en vigueur – par conséquent, l’organisation d’activités de soutien à la parentalité (ex. lieux d’accueil enfants-parents, contrats locaux d’accompagnement scolaire, réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents, etc.) ont la possibilité de se poursuivre.

Quelles sont les activités susceptibles de faire l’objet d’une dérogation au couvre-feu au motif qu’elles relèvent de la garde d’enfants ?
Seules les activités périscolaires dont le CLAS sont susceptible de faire l’objet d’une dérogation au couvre-feu et – par conséquent – de se poursuivre au-delà de 18:00.

Est-ce qu’une activité d’enseignement dans un ERP de type R est susceptible de faire l’objet d’une dérogation pour terminer au-delà de 18:00 ?
Il ne s’agit pas d’une activité dérogatoire contrairement à l’assistance aux personnes vulnérable ou précaires, la garde d’enfant et les autres activités mentionnées à l’annexe 5 du décret du 16 octobre 2020. Toutefois, les activités d’enseignement et de formation professionnelle pourraient faire l’objet d’une dérogation selon une source issue d’une autre fédération d’éducation populaire.

Est-il toujours possible d’intervenir dans les établissements scolaires ?
Les intervenants extérieurs prévus notamment dans le cadre d’activités telles que l’éducation artistique et culturelle sont autorisés à intervenir dans les établissements scolaires sous réserve d’accord préalable du directeur d’école ou du chef d’établissement.   

Les sorties et les voyages scolaires sont-ils toujours autorisés ?
A ce jour, les sorties et voyages scolaires sur le territoire national sont autorisés dans le strict respect des conditions sanitaires et de sécurité. Toutefois, le préfet est susceptible de mettre en places des mesures plus restrictives pour réduire la circulation du virus sur le territoire si la situation sanitaire l’exige.

Quelles sont les activités susceptible d’être autorisées pour les vacances d’hiver ?
Pour le moment, nos interlocuteurs habituels n’ont aucune visibilité sur les consignes sanitaires et les contraintes administratives pour les vacances d’hiver.

Est-il possible de demander aux animateurs-techniciens de travailler pendant les périodes de vacances scolaires ?
Oui – toutefois, le temps de travail des animateurs-techniciens est calqué sur le calendrier scolaire soit 36 semaines au maximum avec une rémunération mensualisée. Ainsi, le salarié n’a pas à ‘rattraper’ les heures perdues du fait de la crise sanitaire à son employeur et il est impossible de les obliger à réaliser de nouveaux ateliers.

Si vous souhaitez programmer des séances supplémentaires sur les périodes de vacances d’emploi de vos animateurs-techniciens, il est nécessaire de verses des heures complémentaires qui seront majorées de 25% ou de signer un avenant complément d’heure – si la limite du tiers des heures complémentaires est dépassée – qui seront obligatoirement payées et devront être majorées.

Compte-tenu de la situation économique difficile de beaucoup d’associations de nos réseaux, nous envisageons de solliciter le CNEA sur le sujet pour étudier les alternatives susceptible d’apporter un peu plus de souplesse à chacun sur le sujet.

Est-il possible de réunir les instances statutaires de mon association ?
Les assemblées délibérantes et les réunions des personnes morales ayant un caractère obligatoire ont la possibilité de se poursuivre malgré le contexte sanitaire à condition de signer une attestation dérogatoire aux administrateurs de l’association.

Toutefois, compte-tenu de la difficulté à concilier la poursuite d’une vie statutaire régulière et le respect des consignes sanitaires, l’ordonnance 2020-321 du 25 mars 2020 et l’ordonnance 2020-1497 du 2 décembre 2020 ont assoupli les conditions de réunion et de délibération des instances des associations même si les statuts ne le permettent pas ou l’interdisent : assemblée générale à distance, vote par voie électronique, consultation écrite des adhérents, vote par correspondance, etc.

Vous trouverez ci-dessous plusieurs ressources sur la poursuite de la vie statutaire des associations dans le contexte de la crise sanitaire :
la doctrine relative aux activités associatives des bénévoles en situation de confinement
un guide sur le vote électronique des associations élaboré par la COFAC et Expleo
un synthèse de la DRDJSCS sur les textes qui encadrent l’animation de la vie statutaire des associations

Pour rappel, l’ordonnance du 2 décembre proroge l’application de l’ordonnance du 25 mars 2020 jusqu’au 1er avril 2021.

Dispositifs d’accompagnement des acteurs de la culture

Date de dernière mise à jour 21 Jan 2021

Communiqué du Ministère de la Culture :

Prolongation des dispositifs transversaux et sectoriels d’accompagnement économique des acteurs du monde de la culture publié le 17 janvier 2020 :

“Au lendemain de la conférence de presse du Premier ministre annonçant la généralisation du couvre-feu à 18h, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, ont réuni le 15 janvier par visioconférence l’ensemble des secteurs de la Culture (spectacle vivant, arts visuels, musées et monuments historiques, cinéma, livre et médias locaux) afin de préciser les conditions d’accompagnement économique durant cette période.

Devant ce nouveau chapitre de l’épidémie, la ministre de la Culture a rappelé le travail en cours avec les professionnels de la Culture, pour bâtir un modèle « résilient » de fonctionnement des lieux culturels. Ce modèle reposera d’une part sur des étapes de réouverture graduée et d’autre part sur des protocoles sanitaires adaptables. L’enjeu est de permettre, lorsque la phase aiguë de la crise sanitaire sera terminée, de pouvoir rouvrir les lieux culturels et, progressivement, de revenir à un fonctionnement normal.

Dans cette attente, les deux ministres ont rappelé que l’Etat, comme il l’a fait depuis le début de la crise, continuerait à soutenir et à accompagner les acteurs culturels aussi longtemps que la crise sanitaire durerait.

Bruno Le Maire a précisé que les mesures d’aides transversales existantes, qui bénéficient aux secteurs protégés et notamment à la Culture dont les secteurs relèvent des listes S1 et S1 bis, seraient prolongées et améliorées dans ce contexte.

Le fonds de solidarité a été amélioré et bénéficie à toutes les entreprises fermées administrativement, sans critère de taille ; il permet une indemnisation des pertes de chiffre d’affaires correspondant à 20 % du chiffre d’affaires mensuel dans la limite de 200.000 € par mois (avec pour référence le chiffre d’affaires de décembre 2019 ou le chiffre d’affaires mensuel moyen de 2019).

Par ailleurs, toutes les entreprises – dont celles de la Culture – qui ne ferment pas mais qui subissent une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % (secteur S1) ou de plus de 70% (secteur S1 et S1 bis), peuvent bénéficier d’une indemnisation de leurs pertes de chiffres d’affaires correspondant respectivement à 15 % ou 20% du chiffre d’affaire mensuel dans la limite de 200.000 € par mois.

Le formulaire de demande au titre du mois de décembre vient d’être mis en ligne ce jour sur le site www.impots.gouv.fr.

En outre, le Gouvernement a décidé de créer une aide complémentaire permettant d’indemniser le solde de charges fixes non absorbables en raison du faible niveau d’activité. L’aide prendra en charge 70% des charges fixes non couvertes par d’autres produits. Elle est ouverte aux entreprises fermées, du secteur S1 et S1 bis, dont le chiffre d’affaires est supérieur à 1 M€ par mois ou 12 M€ par an. Elle est plafonnée à 3 M€ sur la période de janvier à juin 2021. L’entreprise devra solliciter d’abord l’aide du fonds de solidarité, puis l’aide complémentaire (qui tiendra compte de toutes les aides déjà reçues : fonds de solidarité, exonérations de charges sociales, remise de loyer par le bailleur, aides sectorielles).

Les exonérations de charges sociales patronales comme la mesure de compensation des charges sociales salariales créée en fin d’année 2020 permettant de les couvrir dans la limite de 20% de la masse salariale continueront également de bénéficier aux entreprises culturelles de moins de 250 salariés (secteurs S1 et S1bis) qui subissent une fermeture administrative totale ou partielle ou une perte de CA d’au moins 50%. Cet effort inédit permet de couvrir totalement le poids des charges sociales pour les entreprises. Par ailleurs, si l’entreprise ne fait pas directement l’objet d’une restriction d’ouverture mais qu’elle a perdu plus de 50% de son chiffre d’affaires, elle pourra continuer à solliciter une remise de cotisations dues.

Pour ces mêmes entreprises (secteurs S1 et S1bis), l’activité partielle sans reste à charge pour l’employeur sera maintenue en janvier et février 2021. Ce dispositif sera prolongé dans les mêmes conditions jusqu’au 30 juin pour les entreprises fermées administrativement et pour celles devant faire face à une baisse de chiffre d’affaires de plus de 80%. Pour les entreprises qui ne font pas l’objet d’une fermeture administrative et qui connaissent une baisse de chiffre d’affaires inférieure à 80%, les entreprises continueront de bénéficier de l’activité partielle avec un reste à charge de 15% jusqu’au 31 mars. Enfin, à partir du 1er avril, le reste à charge de 15% pourra être maintenu pour ces mêmes entreprises si un accord de branche ou d’entreprise a été conclu pour permettre la mise en œuvre de l’activité partielle de longue durée ; le reste à charge passera à 40% en l’absence d’accord.

Enfin, à compter de janvier, faisant suite à un accord avec la Fédération bancaire française, toute entreprise qui le demande, quel que soit son secteur, pourra bénéficier d’un différé d’amortissement d’une année supplémentaire pour le remboursement du capital du prêt garanti par l’Etat (PGE), soit une période de différé totale de 2 ans sur le capital. Le remboursement des intérêts reprendra pendant la deuxième année. La durée totale du PGE ne pourra excéder 6 ans. Les taux d’intérêt de remboursement demeureront compris entre 1 et 2,5% pour les PME selon la durée d’amortissement retenue par l’entreprise, coût de la garantie de l’Etat compris.

Roselyne Bachelot-Narquin a précisé qu’en complément des mesures d’aides transversales, les dispositifs spécifiques mis en place pour la Culture, pour chaque secteur, qu’il s’agisse des aides aux entreprises ou aux personnes (fonds de sauvegarde, fonds d’urgence, dispositifs d’indemnisation) seront également prolongés et, le cas échéant, adaptés, avec une attention particulière à la préservation de l’emploi artistique et culturel, aux artistes et aux auteurs.”